jeudi, 30 avril 2009
Un chiffre sacré
"Ce qui se voit ne vient pas de ce qui paraît : trouvez le point d'où vient ce qui paraît, et le Temps vous apparaîtra, le vôtre, rien que le vôtre, le plus singulier, le plus unique, comme s'il était le Temps infini. Il vaut mieux que cela vous arrive avant de mourir. Le moment de mourir n'est pas le vrai moment. Alors, commencez tout de suite. Regardez chaque heure comme un chiffre sacré."
Philippe Sollers, Grand beau temps.
Asger Jorn, ”Didaska I” - 1945
04:02 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : philippe sollers, arger jorn
Commentaires
Encore un artiste qui aujourd'hui est adulé par les officiels et qui a vécu dans une indigence totale la plus grande partie de sa vie - lors de sa première arrivée à Paris il s'est évanoui de faim dans l'atelier de Fernand Léger. Il a cherché des solutions dans un fourmillement de tentatives entre le Danemark, la France et l'Italie avec femme et trois enfants, et de rares relations en rares relations qui lui apportaient reconnaissance il rebondissait ici ou là. (Tout ça ne se passe pas sous Victor Hugo mais dans les années 1950 à 70... ). Le mouvement Cobra lui doit ses racines, Asger Jorn (ça se prononce Asgueur Yorn) un très très grand artiste et un bien grand homme dans sa vie citoyenne !
Écrit par : jacki marechal | jeudi, 30 avril 2009
C'est rare que j'arrive à suivre et comprendre P. Sollers, mais là j'aime beaucoup ! je suis sur la bonne voie raymond ?
je t'embrasse !
Écrit par : Hélène O | jeudi, 30 avril 2009
Oui, c'est très simple en fait ! Grosses bises !
Écrit par : Ray | jeudi, 30 avril 2009
Un conseil d'une grande justesse et si bien dit. Bises.
Écrit par : ariaga | vendredi, 01 mai 2009
Les commentaires sont fermés.