samedi, 15 novembre 2008
Tels qu'un dieu
Tels qu’un dieu aux énormes yeux bleus et aux formes de neige, la mer et le ciel attirent aux terrasses de marbre la foule des jeunes et fortes roses
Rimbaud, Illluminations
05:33 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : littérature, poésie, rimbaud, fleurs, illuminations
Commentaires
Amen!
Il m'impressionera toujours, même à la centième lecture, j'aurais l'impression de le découvrir à nouveau.
Écrit par : Léopold | samedi, 15 novembre 2008
comme une bonne nouvelle, inépuisable, inusable
Écrit par : lionel andré | samedi, 15 novembre 2008
Exactement ! Lionel, je n'arrive pas à laisser de commentaires sur votre blog (me suis emmêlé les crayons avec les codes google) mais j'y vais souvent et avec grand plaisir !
Écrit par : Ray | samedi, 15 novembre 2008
L'écume des mots casse le silence du marbre , brille au soleil le jour , se drape de la lune la nuit , se laisse aller aux remous pour étinceler les perles ,touche le fond pour vibrer avec le sable mouvant ...
C'est ainsi que Rimbaud a attiré les roses aux TERRACES de marbre ,les a arraché au SILENCE marbré figé, froid ,il a voyagé , aimé , s'est écorché , a remué la mer et regardé le ciel ...
Mais ceux qui restent silencieux...
Écrit par : soulef | samedi, 15 novembre 2008
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