jeudi, 26 juin 2008
Derrière une porte de pluie
Derrière une porte de pluie
Un bruit de caresse d’étoffe arrive sur mes rives et je rêve de l’océan
Des hommes silencieux retenus depuis l’enfance
Entre eux et le feu
Une femme parle avec peine de ce qui vient
Elle cherche un sens qui l’aide à vivre
Elle aimerait arrêter cette pluie, lui indiquer un autre lieu
Un flux continu de mots l’assaille, sa voix intérieure
L’immense paysage de la mort
L’automne infini où habitent les hommes et les arbres dépourvus de sang
La pluie jaune de l’oubli
Quitter ce lieu inconnu
Elle aimerait se reposer
S’échapper là haut et s’exercer à rêver
Elle a mangé la soupe froide des morts
Derrière une porte de pluie
Une lueur d’espoir danse dans ses yeux
Sandy Bel, poète amérindienne
03:16 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : poésie, sandy bel, poésie amérindienne, gildas pasquet
Commentaires
Très joli poème Raymond, mélodieux mais aussi très visuel. Merci. Hélène O.
Écrit par : Hélène | mardi, 01 juillet 2008
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