lundi, 10 mars 2008
Le perpétuel devenir des sentiments
« Nous tendons instinctivement à solidifier nos impressions, pour les exprimer par le langage. De là vient que nous confondons le sentiment même, qui est dans un perpétuel devenir, avec son objet extérieur permanent, et surtout le mot qui exprime cet objet. »
Henri Bergson
00:20 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : littérature, philosophie, bergson, gildas pasquet
Commentaires
La solidification de nos sentiments, de nos émotions aussi, et par conséquence de amour, voilà un bien utile sujet de réflexion. Je t'embrasse.
Écrit par : ariaga | lundi, 10 mars 2008
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