jeudi, 18 octobre 2007
Et c’est là précisément le roman
" — Vous faites beaucoup de citations.
— Ce ne sont pas des citations, mais des preuves.
— Des preuves de quoi ?
— Qu’il n’y a qu’une seule expérience fondamentale à travers le temps. Formes différentes, noms différents, mais une même chose. Et c’est là précisément le roman. "
Philippe Sollers
00:25 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : roman, Philippe Sollers, citations
Commentaires
Cette photo ne prouve en rien que j'ai retrouvé Cécilia Sarkozy !
Écrit par : Ray | jeudi, 18 octobre 2007
Je me dois de te signaler que j'ai publié ce matin une note sur... Philippe Sollers. Je me le dois et je te le dois car c'est en grande partie en raison de ce que tu as écris sur lui que je suis "revenue" à Sollers...
Écrit par : fuligineuse | jeudi, 18 octobre 2007
Voila une bien belle personne. Inspiratrice ? Bises.
Écrit par : ariaga | jeudi, 18 octobre 2007
Non, tentatrice...
Écrit par : Ray | jeudi, 18 octobre 2007
Qui est Philippe Sollers ? Un dieu vivant ? Le père de Houellebeck ? Le descendant Nietszszszche ?
Et si c'était juste une drogue ? Comme la Star'Ac ?
Écrit par : Éric | jeudi, 18 octobre 2007
C'est tout ça en même temps, bien résumé !
Écrit par : Ray | vendredi, 19 octobre 2007
Je découvre votre blog via Fuligineuse (la magnifique). Je m'y retrouve en pays intéressant, aux panoramas magnifiques - écriture et photo, celle-ci en particulier. À bientôt.
Écrit par : Marc | vendredi, 19 octobre 2007
À propos de Sollers, cette "vigie de l'intelligence" ai-je pu lire plus haut :
"Notre mal nous tient en l’âme : or elle ne se peut échapper à elle-même… Ainsi il la faut ramener et retirer en soi : c’est la vraie solitude, et qui se peut jouir au milieu des villes et des cours des rois ; mais elle se jouit plus commodément à part.
Or, puisque nous entreprenons de vivre seuls et de nous passer de compagnie, faisons que notre contentement dépende de nous ; déprenons-nous de toutes les liaisons qui nous attachent à Sollers & Cie, gagnons sur nous de pouvoir à bon escient vivre seuls et y vivre à notre aise.
[…] Il se faut réserver une arrière-boutique toute nôtre, toute franche, en laquelle nous établissons notre vraie liberté et principale retraite et solitude. En cette-ci faut-il prendre notre ordinaire entretien de nous à nous-même, et si privé que nulle accointance ou communication étrangère y trouve place […].
Essais, Livre I, 39, “De la solitude”
Écrit par : Montaigne | samedi, 20 octobre 2007
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