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Plus je vieillis et plus je trouve qu'on ne peut vivre qu'avec les êtres qui vous libèrent, qui vous aiment d'une affection aussi légère à porter que forte à éprouver.
Albert Camus, Correspondance avec René Char, 1946-1949, Gallimard.
Photo : Gildas Pasquet
16:40 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Littérature, amour, vieillesse, Camus, Gildas Pasquet
Commentaires
Très juste mais il est difficile de trouver des être qui vous aiment d'une manière qui ne soit pas pesante. Beaucoup, sous prétexte qu'ils donnent de l'amour, pensent que tout leur est du alors que le véritable amour est gratuit.
Écrit par : ariaga | mardi, 05 juin 2007
... plus je vieillis, plus j' aime à lire les rides sur les visages et les corps croisés et froissés ... Cela m' émeut, c' est aussi simple que la vie , ses joies et peines ...
Écrit par : Kaïkan | mardi, 05 juin 2007
J'ai oublié de mettre l'accent circonflexe sur le u de dû. Tu peux corriger et effacer. Ce n'est pas que j'ai honte mais...
Écrit par : ariaga | mardi, 05 juin 2007
Je pouffe
plus on vieilli et moins on supporte les autres; dans la pratique c'est ainsi que se traduirait cette (Belle) théorie, n'est il pas?
Il plaît à caresser d'admirables sentences; jusqu'à se quelles se retournent et vous demandent des comptes.
A moins, à moins que ce soit là une façon élégante de dire qu'Amour avec un grand A ne se trouve qu'au début des phrases.
Lourds ou légers il est vrai qu'il bien plus facile de donner que de recevoir.
Écrit par : phyta | mardi, 05 juin 2007
Merci Ariaga, et aussi pour ta note sur "Le Sourire de Cézanne" sur ton blog, avec, peut-être, la réponse à ta question...
http://ariaga.hautetfort.com/archive/2007/06/04/alchimie-du-verbe-le-sourire-de-cezanne.html
Écrit par : Ray | mardi, 05 juin 2007
Je me sens en parfaite "correspondance" avec Kaïkan.
Écrit par : ariaga | mercredi, 06 juin 2007
salut ariaga comment vas tu ? je suis off net depuis un moment à toute !
Écrit par : lambert | vendredi, 08 juin 2007
Les commentaires sont fermés.