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mercredi, 15 novembre 2006

Sur "Le club des pantouflards"

A lire ici, sur le site de la revue "Encres Vagabondes", une chronique de Jean-Jacques Marimbert sur "Le club des pantouflards" de Christian Cottet-Emard.

Commentaires

J'ignorais que Jean-Jacques Marimbert fut encore de ce monde! Dans ma prime jeunesse je lisais déjà ses critiques littéraires (fort bien emballées d'ailleurs) sur "Les croix de bois" de Dorgelès ou "La gerbe d'or" de Béraud, dans "Paris-Soir"; j'avais apprécié aussi, plus tard, son surprenant portrait de Sagan lors de la parution de "Bonjour tristesse" dans la rubrique "Lire à deux" de l'hebdomadaire "Nous Deux", très en vogue à l'époque.
Est-ce bien du même Marimbert dont il s'agit-là (ce qui expliquerait alors sa passion pour les pantouflards!) ou est-ce un descendant patronymique?
Merci, cher monsieur Alcovère, de m'éclairer à ce sujet.

Écrit par : P.A.G | mercredi, 15 novembre 2006

C'est bien le même, droit dans ses pantoufles !

Écrit par : Ray | mercredi, 15 novembre 2006

C'est bien agréable, revenu du salon lyonnais Place aux livres, d'être salué par toutes ces bonnes plumes après avoir navigué en pantoufles sur le troisième fleuve.

Écrit par : Christian Cottet-Emard | mercredi, 15 novembre 2006

Oh, que je suis heureux de lire les si précieuses remarques de "mon cher P.A.G", comme disait mon grand-père ! Eh oui, le temps passe… Il n'y a en effet qu'une petite erreur dans ce qui est rapporté par notre héros national, c'est que le J.-J. M. dont il parle est mon aïeul (dont, je l'avoue, j'ai repris le prénom dans un presque pseudonyme, histoire de tirer un peu les bénéfices de sa réputation dans le monde cruel des lettres, et je dois dire que jusqu'à présent ça n'a pas mal marché, mais ceux qui l'ont connu sont, hélas, de moins en moins nombreux, donc je m'attends au pire et compte bientôt changer de nom d'auteur). Aïeul qui, soit dit en passant, a très connu P.A.G à l'époque où, en tongs et peau de bête, directement arrivé de son patelin paumé, arpentant les salles de rédaction de certains magazines dont, disait-il, il connaissait la sécrétaire, il voulait se faire embaucher comme mannequin publicitaire pour les slips Babygros ce qui, pour être exact et sans médire, n'a jamais eu de suite, preuve, s'il en est encore besoin, de l'existence de Dieu. Mais baste, c'est vrai, "Nous deux" et d'autres feuilles de l'après-guerre (et même de l'avant) ont accueilli la plume de mon grand-père qui, lorsque je sautais encore sur ses genoux, me racontait comment son "cher P.A.G" avait des velléités d'écriture. Avez-vous des nouvelles à ce sujet ? Il serait domage qu'un toujours jeune et si talentueux prosateur comme lui soit barré par la puissance médiatico-industrielle qui, en ce moment, il faut bien le reconnaître, sème des clous sur le chemin déjà fort pentu des éditeurs en quête de génies. J'arrête là. J'ai quelque chose sur le feu (un texte au petits oignons, croyez-moi !). Je chausse mes pantoufles et j'y cours !

Écrit par : J.-J. M. | mercredi, 15 novembre 2006

Cher et estimé monsieur Marembert,

Comme je suis heureux! J'ai en effet très bien connu votre grand père qui, bien que se cantonnant plutôt sur les lignes arrières à l'époque, fut et est resté jusqu'à son dernier souffle (qu'il eût assez puissant tout de même pour trépasser sans coup férir) mon meilleur ami. Croyez-moi votre aïeul n'était du tout une couille-molle et comment ne nous faisait-il pas nous esclaffer lorsqu'il nous racontait avoir beaucoup fréquenté lui aussi le chemin des Dames surtout, ajoutait-il pour finir, celui qui menait au Chabanais! J'ai lu aussi Jean-Jacques (Bittenfer comme nous l'appelions affectueusement entre anciens poilus) dans "Le petit écho de la mode" et "La semaine de Suzette" où il tenait chroniques de manière des plus brillantes qui soient, croyez-moi. Nous avions pour habitude de nous retrouver autour d'un pot à "L'Écorchebœuf" dans les années où nos guibolles et nos foies nous y autorisaient encore; c'est là que votre grand père m'a présenté un jour son "cher P.A.G" comme vous le dites si bien et ainsi qu'il le disait toujours lui-même; on peut dire que ces deux-là étaient inséparables! Votre aïeul disparu, P.A.G ayant pris d'autres voix que les miennes alentour les années 68, je ne l'ai plus revu depuis. L'Écorchebœuf aussi a disparu, hélas. On m'a récemment dit P.A.G à l'Académie. Si vous pouvez m'en dire plus là-dessus, alors ça sera une bien grande joie pour moi.
Avec mes respects, croyez-moi, cher Monsieur Marembert, votre dévoué

Louis de Cazenave,
dernier survivant français de la bataille du Chemin des Dames

Écrit par : Louis de Cazenave | mercredi, 15 novembre 2006

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