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samedi, 18 février 2006

Et voilà ma comédie flambée

 ... Je broche une comédie dans les moeurs du sérail. Auteur espagnol, je crois pouvoir y fronder Mahomet sans scrupule : à l'instant un envoyé... de je ne sais où se plaint que j'offense dans mes vers la Sublime-Porte, une partie de la presqu'île de l'Inde, toute l'Egypte, les royaumes de Barca, de Tripoli, de Tunis, d'Alger et de Maroc : et voilà ma comédie flambée, pour plaire aux princes mahométans"
Le Mariage de Figaro
, acte V scène 3, Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, 1784.  

18:31 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

Pierre-Augustin "Caron" de Beaumarchais... Pas "Coran" ?

Écrit par : Éric Dejaeger | samedi, 18 février 2006

Faire référence à des écrivains du "vieux" passé n'a pas beaucoup de sens : Beaumachin aurait pu dire en son temps n'importe quoi sur Maho, cela n'aurait vexé personne, ni les musulmen/women, ni les chinois(e)s qui, à cette époque, lisait peu la langue que nous partageons aujourd'hui. On a appris l'interligne depuis cette époque.

Écrit par : Éric Dejaeger | samedi, 18 février 2006

"Borges ne croyait pas aux mérites de l'originalité, qu'il considérait comme un mythe vaniteux et appauvrissant, l'important n'étant pas, selon lui, de ne pas imiter mais d'être inimitable. Il était convaincu que la part d'innovation accordée à un écrivain est mince ; convaincu que l'idée de texte absolument personnel, étant donné les incalculables répercussions de tous les textes antérieurs, ne relève que de la religion ou de la fatigue "
C'est Hector Bianciotti qui parle, dans l'article cité en lien dans la note du jour

Écrit par : Ray | dimanche, 19 février 2006

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