lundi, 13 février 2006
La possibilité de l’île Littérature
Je lis depuis le début de l’année Une vie divine de Philippe Sollers, l’écrivain français que j’ai le plus vilipendé naguère, et je l’évoque tous les jours sur mon blog parce que ce livre, malgré l’apparente fatuité de son auteur et son hédonisme de façade, est écrit lui aussi « sous le regard de Dieu », jusque dans ses blasphèmes et ses effets. Sollers y devient M.N. qui n’est ni Nietzsche, qu’il revisite pas à pas et réanime à la diable, ni lui-même non plus, ni toi ni elle - et tous à la fois pourtant. Ce n’est pas tant de Sollers qu’il est alors question que de la possibilité de l’île Littérature, et demain ce sera Proust ou Shakespeare, Tchékhov ou le Kurosawa du sublime Vivre, Bonnard et Beethoven en alternance...
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