samedi, 10 décembre 2005
Pour ne pas en finir avec... Philippe Sollers
Ah le joli cliché ! Immanquablement, il suffit de parler de Sollers pour que des voix s'élèvent, la plupart du temps avec l'insulte ou le ressentiment aux lèvres ! Ca fait manifestement partie de la "Doxa" (comme aurait dit Barthes), c'est devenu un gage de bonne conduite, un passeport, un signe de reconnaissance, certains en font même leur fonds de commerce. Si on mettait bout à bout tout ce qui a été écrit contre lui, on obtiendrait une imposante bibliothèque et si on mettait cette bibliothèque en regard de ce qu'a écrit Sollers, on s'apercevrait que la plupart de ceux qui l'attaquent ne l'ont pas lu ou alors seulement très superficiellement. C'est bien dommage, ça mérite mieux à mon avis, car s'il y a des redites (c'est un des défauts sans doute), son oeuvre foisonnante justement, aborde la peinture, la littérature, la politique, l'histoire, la philosophie, la religion en multipliant les références, les rapprochements, les mises en perspective, mais en proposant toujours à partir de là un regard original, raisonné, cohérent et souvent poétique sur le monde. On lui attribue des pouvoirs exorbitants, je connais pas ce milieu, j'imagine qu'il en a, mais pas plus que beaucoup d'autres "intellectuels" beaucoup plus creux qui s'agitent dans le marigot (voir l'affaire du dernier Goncourt). Probablement il a vite senti cette bêtise autour de lui et s'est amusé de temps en temps à appuyer là où il fallait et quand il le fallait pour faire grossir le nuage de fumée, et c'est devenu ensuite une façon de se protéger. Il aura en tout cas bien mis en lumière cette formule de Proust : "Notre personnalité sociale est une création de la pensée des autres".
05:15 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (34)
Commentaires
Ah le milieu littéraire ! La mafia des légumes ! Comme dans "un contrat américain" : avec ses épinards, Popeye est plus fort, mais il lui faut tout de même un épi de maïs ! Si on ne connait pas ce milieu, on connait celui d'internet, et les hommes sont partout les mêmes, n'est-ce pas ? Leur goût du jeu social, des manipulations, des trafics d'influences, leur recherche des satisfactions du pouvoir... Il n'est pas le seul, et certainement pas le pire, comme tu dis ! Et lui au moins il a une oeuvre.
En attendant, moi j'ai hâte de lire son prochain roman. C'est une voix si singulière.Et puis il a quelque chose à cacher bien sûr, quelque chose de bien beau pourtant et qu'il met dans ses livres, mais je crois que c'est surtout pour ça que certains s'énervent. Oui, c'est toujours comme ça, c'est la beauté, la sensibilité, la délicatesse qui énerve ordinairement les hommes, bien plus que l'hypocrisie et la méchanceté.
Écrit par : Alina | samedi, 10 décembre 2005
"La haine inconsciente du style" dont parlait Flaubert...
Écrit par : Ray | samedi, 10 décembre 2005
Cette note me semble juste et sensée, merci!
J'ai vécu des bonheurs avec Studio et Passion Fixe.
Il y a une musicalité chez Sollers, une fluidité, une lumière, parfois, si j'ose dire, un «liquidité» de la phrase très sonore.
C'est vrai, Sollers «pose» trop bien souvent, pour s'en expliquer et s'en expliquer, de Poe à Debord, de Heidegger aux salons français. Il voit surtout la ruine et les «hommes creux», il y participe parfois, mais avec cet air joyeux qui au fond me semble triste.
(Il rirait de ma remarque, je le sais).
J'ai fait un constat curieux: si Sollers a un talent indéniable, pas toujours constant mais réel, pour écrire le bonheur, il est en revanche assez faible pour dire la douleur et le malheur (le début de Studio, par exemple).
C'est assez amusant tout de même, si l'on songe à l'état et au ton de «notre» littérature! Il fait tout à l'envers, somme toute, jusqu'en ses faiblesses!
Comme s'il prenait plaisir à être faible au lieu de la «facilité» (je ne crois pas une seconde, bien sûr, à une telle «facilité», mais je passe...).
Il y a chez Sollers de belles réussites, j'en suis convaincu.
Et, parfois, une mécanicité du vieux peintre ou du vieux clown, qui refait son numéro: c'est moins beau, ça devient faux, on ne rit plus.
Je n'ai pas aimé L'étoile des amants, par exemple.
On attend le prochain, oui!
Ludi, Ludivine!
Merci, cher ami!
Écrit par : Gaspar | samedi, 10 décembre 2005
Cette note me semble juste et sensée, merci!
J'ai vécu des bonheurs avec Studio et Passion Fixe.
Il y a une musicalité chez Sollers, une fluidité, une lumière, parfois, si j'ose dire, un «liquidité» de la phrase très sonore.
C'est vrai, Sollers «pose» trop bien souvent, pour s'en expliquer et s'en expliquer, de Poe à Debord, de Heidegger aux salons français. Il voit surtout la ruine et les «hommes creux», il y participe parfois, mais avec cet air joyeux qui au fond me semble triste.
(Il rirait de ma remarque, je le sais).
J'ai fait un constat curieux: si Sollers a un talent indéniable, pas toujours constant mais réel, pour écrire le bonheur, il est en revanche assez faible pour dire la douleur et le malheur (le début de Studio, par exemple).
C'est assez amusant tout de même, si l'on songe à l'état et au ton de «notre» littérature! Il fait tout à l'envers, somme toute, jusqu'en ses faiblesses!
Comme s'il prenait plaisir à être faible au lieu de la «facilité» (je ne crois pas une seconde, bien sûr, à une telle «facilité», mais je passe...).
Il y a chez Sollers de belles réussites, j'en suis convaincu.
Et, parfois, une mécanicité du vieux peintre ou du vieux clown, qui refait son numéro: c'est moins beau, ça devient faux, on ne rit plus.
Je n'ai pas aimé L'étoile des amants, par exemple.
On attend le prochain, oui!
Ludi, Ludivine!
Je profite pour vous saluer bien cordialement.
Encore merci, cher Raymond!
Écrit par : Gaspar | samedi, 10 décembre 2005
ah! encore une sottise dans mon envoi!
merci de ne lire que le second commentaire!
... si d'aventure vous me lisez!
Bien à vous,
Gaspar-Thierry
Écrit par : hem | samedi, 10 décembre 2005
La haine du style, c'est parfaitement juste, Ray.
Musicalité, fluidité, lumière, vous le dites très bien, Gaspar. Contrairement à vous j'ai beaucoup aimé "l'Etoile des amants", précisément en raison de ces qualités qui me semblent ici au summum. Ce qui m'y semble plus fabriqué, c'est le personnage de la jeune femme, mais c'est le cas dans tous ses livres, on y voit davantage des "idées de femmes", des femmes-prétextes, que des êtres de chair et d'âme...
Pour dire la douleur, en effet il est plus faible ou du moins pudique, c'est dans Paradis qu'on la sent le mieux, et ensuite on sait qu'elle est là, cachée... c'est peut-être ça, la chose la plus cachée, et qui donne tant d'aspiration à la lumière.
Écrit par : Alina | samedi, 10 décembre 2005
Oui je vous lis Gaspar bien sûr, en effet la partie la plus apparente de son oeuvre, la plus lumineuse, est du côté du bonheur, c'est sans doute cela qui passe le plus mal d'ailleurs, mais je dois dire que l'hypothèse d'Alina est intéressante, d'une douleur cachée, d'une forme de pudeur donc (quand je lis le mot pudeur, j'entends Raimu dans la trilogie de Pagnol, une très belle tirade où il dit tout le bien qu'il pense de la pudeur). Il y a une forme d'épure, un sentiment d'apaisement plus affirmé dans "L'étoile des amants", c'est peut-être ce qui a déçu, Sollers s'y montre moins vindicatif, percutant que d'habitude. En effet le personnage de la jeune femme manque de chair et d'âme, elle est évanescente, plus théorique que réelle, on ne la sent pas...
Écrit par : Ray | samedi, 10 décembre 2005
C'était pas pour en finir, là ?
Si tu passais par exemple à Jean Vautrin, Ray, pour changer. Ou à l'infâme Céline, tiens !
Écrit par : Rick Hunter | samedi, 10 décembre 2005
Et puis il a la grâce, et ça c'est très rare. (Sollers) (Céline aussi)
Écrit par : Alina | samedi, 10 décembre 2005
C'était pour pas en finir justement mais bon, eh bien Céline, j'ai lu "le voyage" dans ma seconde jeunesse (grand coup de poing, immense livre bien sûr), et puis après, ayant appris l'existence de ces écrits antisémites, (connement je le reconnais) ça m'a bloqué, et voilà j'en suis là, est-ce que c'est grave, un remède ?
Écrit par : Ray | samedi, 10 décembre 2005
Sollers et Céline, premiers danseurs à l'opéra !!! Warfwarfwarf ! Les jumeaux de l'entrechat !
Avec Marguerite Yourcenar et Amélie Nothomb qui font les pointes !
La grâce !!!
Grâce !
Écrit par : Rick Hunter | samedi, 10 décembre 2005
"Je suis vraiment l'un des crétins les plus fieffés de la planète. Ainsi va la vie..." (Céline, Bagatelles pour un massacre, Paris, Denoël, 1937, 99)
Faut pas avoir peur des livres, Ray !
J'ai lu les pamphlets de l'infâme Céline. Je les ai dans ma bibliothèque. Je sais VRAIMENT pourquoi je dis "l'infâme Céline". Je ne lui pardonne rien. Si ce n'est son STYLE.
Écrit par : Rick Hunter | samedi, 10 décembre 2005
Ne mélange pas tout, Nothomb et Yourcenar c'est du pipi de chat, pas les deux autres !
Écrit par : Ray | samedi, 10 décembre 2005
Il y a chez Céline une expérience de vie qui a toujours fait défaut aux écrivains suivants, dont Sollers. Ils ont essayé d'inventer leurs propres mythologies, mais le temps est impitoyable, on ne pas tricher - personne - avec lui.
Écrit par : Newbie Ocean | dimanche, 11 décembre 2005
On ne PEUT pas tricher.
Écrit par : Newbie Ocean | dimanche, 11 décembre 2005
Oui Newbie. La tricherie. Faillite assurée. Nous nous retrouvons là sur une remarque que je faisais l'autre jour sur mon site : écrire en partant de la vie, non d'une pseudo-vie. Est-ce que ça ne devient pas de plus en plus rare, de vivre une vraie vie ?
Écrit par : Alina | dimanche, 11 décembre 2005
une "vraie" vie ??????????
qu'est ce qu'une "fausse" vie ?
JE NE SUIS PAS UN « ARTISTE »
« je ne peux composer
que dans un état de désastre émotionnel »
dit un artiste à la radio
(je coup illico la radio)
(je coupe l’artiste)
(je ne couperai pas
à mes petits désastres perso)
(mais n’en ferai pas
un plat )
(extrait de "Mayday Mayday Mayday)
Écrit par : hozan kebo | dimanche, 11 décembre 2005
Une vraie vie c'est autre chose à mon sens que la vie dans le néant revendiquée par certains comme Yannick Haënel qui écrit des livres pleins de joie et d'amour auxquels on a du mal à croire... et pour cause : il m'a dit lui-même qu'en réalité la vie était terne et l'amour difficile et morne, pour se mettre en état de grâce et voir tout ça autrement il allait au musée !
Voilà ce que sont beaucoup de littérateurs, des assis, des sans-vie, moi je vote pour Cravan, pour Céline, pour Villon !
Écrit par : Alina | dimanche, 11 décembre 2005
S'il n'avait pas été toubib, Céline aurait il été le même écrivain ? j'en doute....
Écrit par : Magick-IADE | dimanche, 11 décembre 2005
Céline a été toubib, effectivement. Pas médecin. Lire une bonne biographie. Par exemple, celle de Philippe Alméras, qui est sans aucune concession. Bien meilleure que celles de Gibaud (pas certain de l'orthographe) et de Vitoux.
La pratique de la médecine emmerdait Céline. Et ses livres sont beaucoup moins autobiographiques que ce que l'on pourrait penser après lecture. Bardamu et Céline n'ont pratiquement rien en commun. Céline était un conteur et, surtout, un FABULATEUR extraordinaire.
Écrit par : Rick Hunter | dimanche, 11 décembre 2005
En me simplifiant par bonheur et nécessité vitale, je dirais aussi: écrire-vrai, c'est vivre-vrai. Mais qu'est-ce qu'une «vraie vie», demande-t-on?
Si la vie ment et qu'on y ment, l'écriture «vraie» (on comprend le sens des guillemets, j'espère) sera peut-être de mentir: il y a un délire Céline (comme l'écrirait Meschonnic), qui fait la vérité (littéraire) de l'écriture Céline.
Aucune axiologie, aucune morale, donc, sinon celle d'une écriture corps, qui fait et prend corps en laissant un corps pour, peut-être, en toucher d'autres.
Je n'ai pas d'idée arrêtée sur la «pudeur». En général, je n'ai pas d'idées et je ne m'arrête pas (on me le reproche souvent: on ne peut pas me reprocher tout en même temps!). Par réflexe, je me dis seulement que je ne crois guère à la «pudeur» comme «catégorie» littéraire. La «pudeur» de Sollers lorsqu'on en vient à la souffrance, ou lorsque, plutôt, on en vient tout court (origine tue, secrète de l'écriture comme expérience de transfiguration: j'écris, donc je trouve la joie), me semble fausse (je ne parle que d'oreille, pardonnez-moi: comme on entend une fausse note). On trouverait plutôt une telle «pudeur», s'il fallait la trouver, chez Chardonne, par exemple.
Un dernier mot sur L'étoile des amants, chère Alina!
Au fond, c'est curieux (je suis un lecteur étrange, une âme compliquée): je crois que ce roman est assez réussi, c'est vrai. Si je dis que c'est pour cette raison qu'il m'a déplu, je risque de me prêter au tourniquet de Sollers: on lui reproche par définition sa réussite, c'est le ressentiment qui parle. Il ne s'agit pas de cela. Cette réussite-ci, précisément, me paraît «littéraire» (au sens où la littérature n'aime pas la «littérature»): cette réussite ne parvient plus à sortir du nom Sollers, de sa présence d'auteur, de sa langue et de son univers. J'ai eu le sentiment, ce fut une tristesse vraiment, d'assister pour la première fois au bonheur de Monsieur Ph. Sollers, sans pouvoir y circuler (comme j'ai circulé dans Studio, Passion Fixe ou, bien entendu, Paradis).
C'est assez obscur, je dis ça comme ça.... pour tenter d'y voir plus clair...
Ah! dernier mot!
Rick Hunter!
Céline fabulateur! oh que oui!
C'est vérité de corps, et peut-être aussi sa vérité de toubib, justement (cf. le Voyage et ce qu'on y voit des médecins!)
Le Glorieux Mensonge, disait Mallarmé, est la vérité de la littérature, et peut-être, la forme première de la vie (Nietzsche, s'il fallait évoquer une autre constellation).
Mais vérité quand même: au plus près de la fabulation des lèvres et des corps, des rêves et des mots...
Bien à vous!
Écrit par : Gaspar | dimanche, 11 décembre 2005
"Céline fabulateur! oh que oui!"
Signé : Gaspar.
Cité par Rick Hunter.
Écrit par : Rick Hunter | dimanche, 11 décembre 2005
Tout roman veut la profonde, profonde vérité ! Voilà ce que je voulais dire, en fait. Et la vraie vie n'est pas nécessairement celle de celui qui agit beaucoup, on peut écrire de grands romans sans avoir rien "vécu", comme les soeurs Brontë. Mais c'est alors qu'il s'y dit la vérité de sa vie profonde, et non une affabulation superficielle à partir d'un refus de vivre non reconnu, comme il en nait tant de textes sans corps.
... et moi aussi, Rick, Gaspar, je signe pour : "Céline fabulateur". Grand fabulateur, grand styliste, et tellement (trop) humain... Un génie, quoi !
Écrit par : Alina | dimanche, 11 décembre 2005
la profonde, profonde vérité!
oui!
d'ailleurs (c'est complètement inutilisable en critique littéraire ou entre gens sérieux, donc c'est peut-être vrai), d'ailleurs... quand un roman la touche, la profonde, profonde vérité... on oublie la profondeur et la «vérité», on y est...
ça se sent, même si c'est très bête de le dire ainsi... ça se sent par tout son être.
Il y a des livres, comme ça.
Écrit par : Gaspar | dimanche, 11 décembre 2005
En effet c'est presque physique, quelque chose qui se détache des pages, qui n'est pas explicable, une présence, ça se passe aussi dans le temps, comme une rencontre
Écrit par : Ray | dimanche, 11 décembre 2005
oui, exactement.
Moi, je plaide pour une physique de la lecture.
En passant par la phusis grecque si l'on veut, et juive, et arabe. Et la musique indienne qui dévoile l'univers.
Une physique de la lecture, c'est la seule métaphysique vraie et heureuse, c'est le sens du sens, c'est ce qui arrive et qui est (dé)posé là.
Un livre, ça se lit comme on caresse une femme, un homme, un ange, un enfant.
D'autres iraient plus loin qu'une caresse, je sais bien.
Chacun son plaisir.
Quand je suis touché d'une caresse (car la caresse est passive autant qu'active, vous savez bien!), quand je suis touché ainsi, oh! déjà! c'est crainte et tremblement et révolution d'univers...
Petite âme que je suis.
J'admire les plus grandes qui parviennent à chevaucher les œuvres et les planètes, les peuples et les dieux...
Une rencontre, oui.
Une physique est forcément du temps, encore, oui.
Écrit par : Thierry | dimanche, 11 décembre 2005
Ray, internet transcende le papier comme le filament de tungstène a transcendé le chandelier. (il me semble)
Écrit par : Danielle | dimanche, 11 décembre 2005
Oui, un filament de lumière...
Écrit par : Ray | dimanche, 11 décembre 2005
"Tout roman veut la profonde, profonde vérité !"
Le fantastique et la science-fiction ne seraient donc pas des genres littéraires.
Écrit par : Rick Hunter | lundi, 12 décembre 2005
C'est parce que j'adore le fantastique et la science-fiction que je ne crois pas une seconde à ces «catégories» critiques, marchandes et dérisoires.
Citez-moi un seul «roman» qui ne soit pas fantastique?
Un seul «roman» qui n'entende pas mettre en question tout le savoir (ce qu'il fallait entendre, jadis, par «science»)?
Herbet veut la profonde, profonde vérité.
Lovecraft, aussi.
Dick ou Dantec, Volodine aussi.
Volodine, mon amour, a commencé par «là», c'est-à-dire nulle part, c'est-à-dire partout, c'est-à-dire en sa parole:
le roman, simplement.
Écrit par : Gaspar-Thierry | lundi, 12 décembre 2005
Borges n'a t-il pas écrit que la théologie était une branche de la littérature fantastique !
Écrit par : Ray | lundi, 12 décembre 2005
Ah! pour une fois (dans ma vie) que je peux jouer à l'expert!
Je peux vous garantir que Borges a entièrement raison!
Écrit par : Gaspar-Thierry | lundi, 12 décembre 2005
C'est à ça qu'on reconnaît (Borges) il avait souvent raison !
Écrit par : Ray | lundi, 12 décembre 2005
ça jacte... ça parle... Sollers se marre !
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Écrit par : Nebo | lundi, 19 décembre 2005
Les commentaires sont fermés.