mercredi, 09 novembre 2005
Noël approche, voici quelques papillotes
Ce que je reproche aux journaux, c'est de nous faire faire attention tous les jours à des choses insignifiantes, tandis que nous lisons trois ou quatre fois dans notre vie les livres où il y a des choses essentielles.
(Proust, Du côté de chez Swann)
Je me moque de savoir beaucoup de choses : je veux savoir des choses que j'aime.
(Jules Renard, Journal, 22 décembre 1893)
Cette jolie idée de Saint-Pol-Roux que les arbres échangent des oiseaux comme des paroles.
(Jules Renard, Journal, 7 mai 1894)
Je cite l'exemple de Pascal qui combattait ses maux de tête avec des problèmes de géométrie.
- Moi, dit Tristan Bernard, je combattais la géométrie en feignant d'avoir des maux de tête.
(Jules Renard, Journal, 17 juillet 1894)
Écrire, c'est une façon de parler sans être interrompu.
(Jules Renard, Journal, 13 avril 1895),
Je sais pourquoi je déteste le dimanche : c'est parce que des gens occupés à rien, se permettent d'être oisifs comme moi.
(Jules Renard, Journal, 29 juin 1895)
Prendre des notes, c'est faire des gammes de littérature.
(Jules Renard, Journal, 18 janvier 1896)
15:50 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Elles sont "à pétard" vos papillottes Ray ?
Écrit par : Madame de *** | mercredi, 09 novembre 2005
C'est évidemment ce qu'il y a de meilleur (dans les papillotes) !
Écrit par : Ray | mercredi, 09 novembre 2005
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