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mercredi, 09 novembre 2005

L'absence

Comme tous ceux qui possèdent une chose, pour savoir ce qui arriverait s'il cessait un moment de la posséder, il avait ôté cette chose de son esprit, en y laissant tout le reste dans le même état que quand elle était là. Or l'absence d'une chose, ce n'est pas que cela, ce n'est pas un simple manque partiel, c'est un bouleversement de tout le reste, c'est un état nouveau qu'on ne peut prévoir dans l'ancien.
(Marcel Proust, Du côté de chez Swann)

Commentaires

Eh bien voilà ! Nous y sommes, dans l'espace et le temps ! La qualité de la présence d'une chose fusionne avec celles des autres choses et teinte notre façon d'accueillir ce que nous appelons "réalité", si bien que, ôter une chose prive l'ensemble de cette qualité unique et originale. Si les choses étaient extérieures les unes aux autres, comme elles le sont dans l'espace (où elles sont juxtaposées), cette modification qualitative n'existerait pas. En réalité, leur présence dans le temps, dans la durée comme étoffe du réel, se traduit par cette fusion éprouvée dans le tout vivant qu'est un sentiment. L'absence de la chose n'aboutit donc pas à un "simple manque partiel", mais à un "bouleversement de tout le reste". Un être nous manque et tout est dépeuplé…
(précision : ces minuscules remarques font écho à une demande du chef du blog, sinon, vous pensez bien que…)

Écrit par : j.-J. M. | mercredi, 09 novembre 2005

Limpide ! Et comme on dit à la campagne : Un seul hêtre vous manque et tout est des peupliers !

Écrit par : Ray | mercredi, 09 novembre 2005

Je vois que tu t'es mis au bouleau ! Enfin, là où il y a chêne, pas de cerisier du Japon, dit-on au printemps. Quant à mon petit pâté sur Proust, non, vraiment, ne me remercie pas. Si tu m'avais demandé la même chose sur une auteur con et temporel, j'aurais capoté, merci de ne pas insister.

Écrit par : J.-J. M. | mercredi, 09 novembre 2005

Une façon pour toi de prendre de la hauteur ? Je reconnais tout n'est pas cirrhose !

Écrit par : Ray | mercredi, 09 novembre 2005

N'est point de si belles roses que ne deviennent gratte-cul. ("La Plaisante sagesse lyonnaise")

Écrit par : P.A.G | mercredi, 09 novembre 2005

C'est drôle, n'est-ce pas, comme chez les Lyonnais, on sent toujours l'influence de la Bible, non ? Ici, par exemple, l'Ecclésiaste n'est pas loin. Fourvière non plus. On a beau dire, les canuts, une fillette dans le nez et hop, ils rejoignent le divin (blanc, bien sûr !). Après, "la frite rit", selon une parole de la Plaisante sagesse lyonnaise, tome XII, ce qui indique une propension subite à courir la gueuse en tout sens. Que voulez-vous, il faut bien qu'ils s'amusent un peu. C'est qu'il fait froid, par chez eux.

Écrit par : J.-J. M. | mercredi, 09 novembre 2005

C'est drôle, n'est-ce pas, comme chez les Lyonnais, on sent toujours l'influence de la Bible, non ? Ici, par exemple, l'Ecclésiaste n'est pas loin. Fourvière non plus. On a beau dire, les canuts, une fillette dans le nez et hop, ils rejoignent le divin (blanc, bien sûr !). Après, "la frite rit", selon une parole de la Plaisante sagesse lyonnaise, tome XII, ce qui indique une propension subite à courir la gueuse en tout sens. Que voulez-vous, il faut bien qu'ils s'amusent un peu. C'est qu'il fait froid, par chez eux.

Écrit par : J.-J. M. | mercredi, 09 novembre 2005

Excusez, mon ordinateur a éternué.

Écrit par : J.-J. M. | mercredi, 09 novembre 2005

Bonsoir,
Je lis dans le blog de Raymond Alcovère que vous avez perdu une sandale sur la plage de Bourg-en Bresse ? Connaissez-vous cette ville ?
Bourg-en Bresse n'est pas au bord de la mer. Vous l'avez sans doute perdue, je suppose, au bord de l'Ain, sur une plage de galets, dans les environs de Bourg-en Bresse. Ou je me trompe ?
Et au fait l'avez-vous retrouvée cette charmante sandale ou êtes-vous condamnée à marcher avec un pied nu ? Et je n'ai pas compris pourquoi vous en avez parlé sur ce blog. En tout cas, c'est amusant et ça change des nombreuses inepties et échanges limites qui l'animent.
Cordialement à vous

Écrit par : Max | mercredi, 09 novembre 2005

Il est liiiiiiiiiiiibre Max, il est liiiiiiiiiiiiiibre Max, tsoin tsoin !

Écrit par : Bibi | jeudi, 10 novembre 2005

C'est une évidence !

Écrit par : Ray | jeudi, 10 novembre 2005

Max pose cependant un vrai problème :

pourquoi Bourg en Bresse n'est pas au bord de la mer ?

et cette question annexe : en sommes nous si certains que ça ?

et cette annexe à l'annexe : et si Bourg en Bresse était au bord de la mer quel goût auraient les poulardes ?

(PS : pssiiit Ray ! j'espère que tu ne portes pas tes sandales avec des chaussettes? Même sur la plage de Bourg en Bresse
c'est assez ridicule !)

Écrit par : hozan kebo | jeudi, 10 novembre 2005

Un goût de moule, car comme dit notre académicien quand il voit une gueuse : "si toi t'as la moule, moi j'ai la frite !"

Écrit par : Ray | jeudi, 10 novembre 2005

Et, oserais-je ajouter, notre académichien d'ami, lui, porte tongs à gogo, des bleus, des vertes avec diamant à plume, des en relief avec la muraille de Chine fluo, des érotic-tac qui indiquent l'heure de New York, des importées, des exportées, des paires à une tong, deux paires à la fois, pour danser la valse à mille tongs, et, le clou, des tongs de fakir, vous savez, cet apéro sucré qui gâche le Macon, non, là, je galèje, impossible de gâcher un Mâcon, sinon la frit pleure et ça, parole, c'est peine à voir. Il n'y a que dans les manifs qu'il troque ses tongs pour des santiags voilettes, bout acier, au cas où, c'est vrai quoi, s'il faut marquer un but, autant que ce soit avec la pointe !

Écrit par : J.-J. M. | jeudi, 10 novembre 2005

N'est-ce point lui (homme influent s'il en est) qui inventa la RTT : Remets tes tong !

Écrit par : Ray | jeudi, 10 novembre 2005

" impossible de gâcher un Mâcon"

JJM pour cette virile affirmation je vous offre sur le champ
un abonnement au Bulletin Syndical des Fabricants de Tongs

(note : mais , tout de même , mettre du sirop de fruits rouges , fussent ils macérés , dans du Macon c'est "mal" ! )
(on se définit ses petits "axes du mal" perso)

Écrit par : hozan kebo | jeudi, 10 novembre 2005

Ca serait plutôt des axes du mâle

Écrit par : Ray | jeudi, 10 novembre 2005

là , Ray , tu vires mégère sthendalo kiergegardienne avec martinet attendant "son homme" à la porte du garage
('tard le soir ) (et y a un peu de verglas) (et l'homme pilote "à vue" ) (pas fastoche !)

Écrit par : hozan kebo | jeudi, 10 novembre 2005

C'est à prendre ou à lécher (fastoche !)

Écrit par : Ray | jeudi, 10 novembre 2005

Ce ne sont du tout des santiags, J.-J.M. mais des Docks.
Faut pas tout mélanger sous prétexte de philosopher.

Écrit par : P.A.G | vendredi, 11 novembre 2005

Je sais, Pedro, mais ON PEUT RÊVER, NON ?
Viva la Revoluciòn !

Écrit par : J.-J. M. | vendredi, 11 novembre 2005

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