dimanche, 23 octobre 2005
Toujours Perros sur les notes, suite
La note est très proche de l'objet. Elle dit à peine ce qu'elle veut dire. Elle est naïve, parce que confiante. Elle laisse l'intelligence de l'autre libre de la finir, de la commencer, ou de l'avaler. Elle est paresseuse et ne tient pas absolument à se faire entendre. A être prise aux mots. Mais préfère sonner, résonner. Son auteur et son lecteur doivent en sortir indemnes. Elle a le goût effréné de l'autonomie, de la liberté.
Georges Perros, NRF août 1953
22:15 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
"A", "indemmes", "gout" ? Hey, Ramuncho, tou a bou o qué ??? (note à peine lisible)
Écrit par : Note | lundi, 24 octobre 2005
"A" j'peux pas mais les autres oui en effet, au fait "indemne" ça vient de damnation, qui n'est pas damné !
Écrit par : Ray | lundi, 24 octobre 2005
À bon ?
Écrit par : Note | lundi, 24 octobre 2005
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