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jeudi, 06 octobre 2005

Le P.A.G. nouveau est arrivé

Aujourd'hui en librairie :

Friterie-Bar Brunetti, Pierre Autin-Grenier

Gallimard collection L'Arpenteur

Modeste petit café des années 1960, la friterie-bar Brunetti est « un de ces bistrots qui parvient quand même à faire tenir debout ensemble un certain nombre de vies ». C’est aussi le lieu de formation de l’auteur quand il avait vingt ans, là où il a fait ses véritables universités, appris la vie, et aussi la politique et la littérature, auprès d’habitués hauts en couleurs : le grand Raymond qui n’en finit pas de se rejouer l’Indochine, Madame Loulou au grand coeur qui fait des passes, Domi le cantonnier, le père Joseph, Renée la bistrotière et bien d’autres…
Dans une prose pittoresque et gouleyante, Pierre Autin-Grenier fait revivre toute cette faune sympathique en diable, que l’embourgeoisement et la bien-pensance vont tuer petit à petit. Ce qui donne à l’auteur l’occasion de redire avec force ses quatre vérités à l’époque contemporaine et de réaffirmer le bien-fondé de l’anarchisme, « seule force capable de contrer la prise en main de la société par la réglementation bourgeoise. »

La 4ème de couverture

« – Raconte, ça te soulagera, ils disent. Tu parles !
À tantôt soixante piges, après s'être enfilé tout le sale boulot de vivre jusque-là, surtout quand on a commencé croupignoteux comme moi, et devoir encore buriner dur dans la clownerie pour tenter de faire bouillir l'amère marmite du quotidien, à peine de-ci de-là un instant pour trinquer un coup tranquille entre copains en guise de maigre consolation, vous pouvez imaginer que ce n'est pas dégoiser à l'infini toujours les mêmes salades sur mes interminables tourments et traques multiples qui va pouvoir m'alléger l'âme de tous les crimes et pataquès alentour. Non plus me donner à voir sous meilleur angle les crapoteux obsédés par l'idée de me chercher sans cesse des charrettes de chiens enragés dans la tête, pas davantage les regarder comme moins lâches et moins Marius, eux, et leurs bonnes femmes mieux bêtes qu'un morceau de bois, tous délirants qu'ils sont à me traiter d'individu aviné et vain guignol tant est fielleuse leur cervelle et crasse leur inculture.
Alors raconter encore et encore... »

L'auteur

Pierre Autin-Grenier est notamment l’auteur aux Éditions Gallimard de la trilogie « Une histoire » : Je ne suis pas un héros (L’Arpenteur, 1993, Folio n° 3798) ; Toute une vie bien ratée (L’Arpenteur, 1997, Folio n° 3195) ; L’éternité est inutile (L’Arpenteur, 2002), et d’un journal, Les radis bleus (Folio n° 4136).


10:05 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (10)

Commentaires

Santé !

Écrit par : J.-J. M. | jeudi, 06 octobre 2005

Il boit trop mon papa.

Écrit par : Antoine | jeudi, 06 octobre 2005

J'ajoute, pour les neu-neu : faut dire qu'il a des copains pas mal truffés, et comme il ne sait rien refuser, mon papa, il y va du coude comme d'autres de l'accolade ! Qu'y faire ! Les amis, c'est sucré, pardon, sacré !

Écrit par : Antoine | jeudi, 06 octobre 2005

D'où "la prose gouleyante" de Ray.

Écrit par : myriade | jeudi, 06 octobre 2005

Alors, vous en êtes où ? Moi j'ai passé un super moment et je crois que je vais m'en remmettre un petit coup derrière le gosier. A la tienne Etienne!

Écrit par : Calou | vendredi, 07 octobre 2005

P. A.-G., que j'ai découvert un peu par hasard il y a un ou deux ans, est un de ces écrivains que l'on a envie de rencontrer après qu'on a refermé leurs livres. Par pour parler de ceux-ci, mais pour échanger des silences et des banalités en partageant un pot de coteaux du Lyonnais...
J'ai une tendresse particulière pour "Les bégonias de Nasbinals, Thomas Bernhard et les écureuils". À cause du titre, et de l'exotisme de Nasbinals...
C.C.

Écrit par : C.C. | vendredi, 07 octobre 2005

Ca c'était avant son élection à l'Académie Française, maintenant il est plus difficile à aborder

Écrit par : Ray | vendredi, 07 octobre 2005

C'est quand on n'a pas des tas de choses à pérorer sur les livres qu'on écrit qu'on peut, oui, trinquer en toute sympathie.
Tu peux toujours prendre contact C.C (pierre.autin-grenier@wanadoo.fr).
Côteau du Lyonnais, alors disons plutôt côté Condrieu!
Quand même savoir que je ne suis pas très intéressant, que les silences sont pas mon fort, mais les banalités là alors!...
Nasbinals! Ah, Nasbinals!

Écrit par : P.A.G | vendredi, 07 octobre 2005

C.C., s'il met 6 mois à vous répondre, ne désespérez pas, il fait le coup à chaque fois, mais si vous êtes patient, c'est tout bon...

Écrit par : Calou | vendredi, 07 octobre 2005

Ne s'agit-il pas de C. Carr, l'anti-héros de "Un privé à Babylone" de Richard Brautigan ?

Écrit par : Rick Hunter | vendredi, 07 octobre 2005

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