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mardi, 06 septembre 2005

Dissection de la réalité contemporaine

Houellebecq, c’est sa force, dépasse le seul domaine de la littérature, ou se sert de la littérature pour une œuvre bien plus fondamentale de dissection de la réalité contemporaine, et, à sa façon, de moraliste, qu’il poursuivra peut-être désormais sous une forme cinématographique. Il a su décrypter, incarner et assumer le malheur du monde moderne, le concentrer en lui et le rendre sous une forme accessible à un grand nombre. (...) Houellebecq est rejeté principalement par ceux-là qu’il dénonce, dont il décrit les ridicules et l’ignominie, et qui accaparent tous les pouvoirs : cette génération issue de 68 de libertaires alliés aux libéraux et qui tiennent la quasi totalité des médias, qui règlent la vie culturelle et universitaire. Qui font la loi – et la police de la pensée.

Article à lire en entier sur le blog de Jean-Jacques Nuel

09:50 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (13)

Commentaires

"Car former l'esprit critique impose d'admettre que le lecteur est libre de vagabonder pour se forger ses valeurs, et qu'il faut donc lui cartographier aussi complètement que possible cet espace. L'école l'a entrepris, non sans mal, pour le passé, la critique peut le faire pour l'actualité. Par exemple - et pour en rester à l'hexagone, ce qui est une limite bien contrainte - on peut entrer par la porte "Houellebecq" et, tombant nez à mufle avec des vachettes qui veulent se faire aussi grosses que le Minotaure, déceler une idéologie malsaine et c'est déjà beaucoup." Alain Viala, article à lire dans le dernier ML, n°445, dossier "Esprit critique es-tu là ?". Lire par aillleurs l'articlle sur le dernier roman de H., qui en dit du bien sur certains points.
"L'art de ne pas lire est très important. Il consiste à ne pas s'intéreser à tout ce qui attire l'attention du grand public à un moment donné. Quand tout le monde parle d'un certain ouvrage, rappelez-vous que quiconque écrit pour les imbéciles ne panquera jamais de lecteurs. Pour lire de bons livres, la condition préalable est de ne pas perdre son temps à en lire de mauvais, car la vie est courte." Schopenhauer, cité par Simon Leys dans sa chronique "À bâtons rompus" dans le même n° du ML.

Écrit par : J.-J. M. | mardi, 06 septembre 2005

"Pour lire de bons livres, la condition préalable est de ne pas perdre son temps à en lire de mauvais, car la vie est courte."

je suis archi pour !

Écrit par : Calou | mardi, 06 septembre 2005

Impossible d'être contre !

Écrit par : Ray | mardi, 06 septembre 2005

Ça rafraîchit quand même drôlement l'esprit de voir que J.-J.M. revient sur ce blum, hein!

Écrit par : P.A.G | mardi, 06 septembre 2005

Oui, on comprend pas tout, mais ça classe quand même !

Écrit par : Ray | mardi, 06 septembre 2005

Tiens ! Ils ont relâché P.A.G. ? Malheur…

Écrit par : Jean Valjean | mardi, 06 septembre 2005

"Pour lire de bons livres, la condition préalable est de ne pas perdre son temps à en lire de mauvais, car la vie est courte."
Impossible d'être contre ? Voire !
Comment savoir si un livre est mauvais si on ne le lit pas !

Écrit par : Roland Fuentès | mardi, 06 septembre 2005

Ils ont relâché PAG et comme par hasard on est en vigilance rouge ici !

Écrit par : Ray | mardi, 06 septembre 2005

Mgnhein ???

Écrit par : Roland Fuentès | mardi, 06 septembre 2005

Bon, le nouveau Welbek est paru, discuté et même vendu. Si on parlait de quelque chose d'autre ?

Écrit par : Rick Hunter - Président des saoulréalistes du Hainaut | mardi, 06 septembre 2005

Quel plateau, c'est la dream team, tiens il pleut

Écrit par : Ray | mardi, 06 septembre 2005

Tu fais des haïkus horizontaux, Ray ?

Écrit par : Roland Fuentès | mardi, 06 septembre 2005

zé involontaires, les meilleurs, bien sûr

Écrit par : Ray | mardi, 06 septembre 2005

Les commentaires sont fermés.