samedi, 03 septembre 2005
Le Titien
«Ce peintre vit la nature mieux qu'aucun autre et il la peignit plus ressemblante. Il avait un esprit solide, tranquille, plein de sagacité, porté à chercher la vérité plutôt que le neuf et le spécieux. C'est par ces qualités qu'il est arrivé à être regardé généralement comme un des quatre plus grands peintres de l'Italie.»
Stendhal
11:05 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (20)
Commentaires
"Ce peintre vit la nature mieux qu'aucun autre"...
Je me demande souvent pourquoi certains critiques d'art ou de littérature ont ce besoin d'ériger un artiste au dessus des autres. Au lieu de simplement nous dire ce qui leur plait chez lui, il faut absolument qu'ils transforment la création artistique en compétition.
Et puis, ériger un artiste au-dessus de tous les autres, cela suppose que l'on connait le travail de tous les autres. Stendhal, comme tout un chacun, ne connaisait qu'une infime partie de tout ce qui avait été fait sur terre en matière de peinture de la nature.
Écrit par : Roland Fuentès | samedi, 03 septembre 2005
Tu pouvais pas mieux tomber ! Titien dérange beaucoup ! Il a tout réussi, l'antithèse absolue de l'artiste maudit !
Écrit par : Ray | samedi, 03 septembre 2005
Connais pas du tout Titien (pas encore). C'est juste la phrase de Stendhal qui me donnait à penser.
Pour ce qui est de "déranger", hum... C'est une mode en ce moment dans la critique grand public (traduire : la pub). "Déranger", être "rebelle", être "debout", "effronté", "impertinent", etc... Je dis pas que tu as tort pour le Titien, seulement, paradoxalement, dire aujourd'hui que quelqu'un dérange c'est le ranger dans le troupeau. Puisque tout le monde dérange apparemment, j'aurais plutôt tendance à m'intéresser à ceux qui ne dérangent pas, qui eux sont vraiment originaux pour le coup (et donc dérangent ?).
Écrit par : Roland Fuentès | samedi, 03 septembre 2005
Tout à fait d'accord !
Écrit par : Ray | samedi, 03 septembre 2005
Hé, Ray, puisque t'es d'accord je voulais te parler d'un truc, juste entre nous (entre nous tous, quoi) : et si on fondait sur ce blog l'Amicale de ceux qui Dérangent ceux qui Dérangent ? Hein ? Dis !
Écrit par : Roland Fuentès | samedi, 03 septembre 2005
Ben mon vieux, tu tiens une de ces formes !
Écrit par : Ray | samedi, 03 septembre 2005
Comme quoi, c'est trompeur le net : si je reste autant avachi devant mon ordi ces temps-ci, c'est justement parce que j'ai pas la forme... Rien de grave, juste les cernes qui balaient le clavier de temps en temps (d'où les fautes de frappe).
Écrit par : Roland Fuentès | samedi, 03 septembre 2005
Salut, les amis.
Pas beaucoup de temps à consacrer à ton blog pour le moment, Ray. Je suis dans la lecture de l'épreuve de mon roman qui paraît en octobre et dans la préparation de l'envoi de Microbe 31. Ce sera plus calme dans quelques jours.
Tant que j'y suis, un peu d'autopub...
Le numéro 31 de Microbe vient de paraître. Au sommaire, des textes courts d’Éric Allard, Pierre Autin-Grenier (un extrait des « Radis bleu »s), Marc Bonetto, Daniel Charneux, Alexandre de Wind, Pascal Feyaerts et Joaquim Hock. Des aphorismes de Jacques Carrier et Jean L’Anselme (extraits de « Ça casse pas trois pattes à un canard »). Des poèmes de Laurence Emily, Frédérick Houdaer, David Sabini, Bruno Toméra, Alice Van Windekens et Lila Widmer. Illustrations : Perlette Adler.
Renseignements : rvmicrobe@yahoo.fr ou directement via mon e-mail perso.
Écrit par : Rick Hunter - Président des saoulréalistes du Hainaut | samedi, 03 septembre 2005
Le manque de sommeil aiguise l'intellect !
Écrit par : Ray | samedi, 03 septembre 2005
Euh, jusqu'à un certain point... Je retravaille un ensemble de textes courts, là, eh ben c'est pas coton quand les phrases dansent devant tes yeux et te font un bras d'honneur si tu fais mine de les retoucher. Va leur expliquer que c'est pour leur bien, qu'après elles devraient avoir meilleure gueule ! Les phrases du premier jet (et même celles du vingtième) c'est susceptible. D'habitude j'arrive à me faire à peu près respecter, là j'ai du mal. Elles sentent bien que je suis diminué.
Écrit par : Roland Fuentès | samedi, 03 septembre 2005
ouais… ben ça me laisse songeur ce charabia, vu le résultat...
Écrit par : pascal | dimanche, 04 septembre 2005
Songe, mon gars, songe ! Et ne te décourage pas. A force de songer, tu comprendras peut-être, au moins un petit peu mieux, le charabia...
Écrit par : Roland Fuentès | dimanche, 04 septembre 2005
Encore un des peintres que j'admire....J'ai un livre qui montre toutes les femmes qu'il a peint et là c'est un régal des yeux.
Écrit par : bonaventure | dimanche, 04 septembre 2005
"J'ai un livre qui montre toutes les femmes qu'il a peint et..."
Moi, j'ai un livre qui montre tous les hommes qu'il a peintes et... je retourne à mes pintes.
Fatigué, ce soir, et un peu méchant.
Sorry, Bonnaventure.
Bise !
Écrit par : Rick Hunter - Président des saoulréalistes du Hainaut | dimanche, 04 septembre 2005
"Toutes les hommes aiment le femme" : Lacan
Écrit par : Ray | dimanche, 04 septembre 2005
Pas drôle vos réfelxions de mâles....
Écrit par : bonaventure | lundi, 05 septembre 2005
Désolé ! celle de Lacan est très profonde (sans jeu de mots !) Estce que tu l'as comprise Roland ? (Tu vas bien ce matin ?)
Écrit par : Ray | lundi, 05 septembre 2005
Non, pas compris ton femme. Désolé.
Ça va bien, sauf que je prépare mes cours. C'est quand même la moitié de mes revenus, l'enseignement. Bon, c'est pas une torture, j'aime bien les gosses et aussi j'adore avoir un public pour faire des singeries, mais si je pouvais me consacrer exclusivement à l'écriture !
Bon, retournons au boulot.
Écrit par : Roland Fuentès | lundi, 05 septembre 2005
Salut, Roland. On est dans le même bateau, là. Je reprends les cours demain. C'est 100% de mon revenu : 22 périodes semaine. J'attends mon horaire par e-mail pour commencer à préparer...
Pas trop dur au boulot, Ray ?
Écrit par : Rick Hunter - Président des saoulréalistes du Hainaut | lundi, 05 septembre 2005
"Jamais avant il
n’était allé jusqu’à
se présenter d’une
façon définitive comme
candidat à un emploi
spécifié. Jusqu'alors
il s'était contenté de
s'exposer vaguement
en prenant des poses
distantes, robustes et
dégoûtées, aux abords
des marchés d’esclaves
les plus en vue,
ou de se laisser
mollement ballotter
d’agence en agence
vie de chien sans
les prérogatives
d’un chien."
Murphy
Écrit par : Ray | lundi, 05 septembre 2005
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