mardi, 21 juin 2005
En se séparant d'un voyageur
"Je descendis de cheval ; je lui offris le vin de l'adieu,
Et je lui demandai quel était le but de son voyage.
Il me répondit : Je n'ai pas réussi dans les affaires du monde ;
Je m'en retourne aux monts Nanshan pour y chercher le repos.
Vous n'aurez plus désormais à m'interroger sur de nouveaux voyages,
Car la nature est immuable, et les nuages blancs sont éternels."
Wang Wei
18:48 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (12)
Commentaires
Pars pas en vacances chez l'étranger cet été. No money. Même que je pars pas de chez nous. Va faire canicule. Les suizziers viendront pas saisir facilement.
Écrit par : Rick Hunter - Président des saoulréalistes du Hainaut | mardi, 21 juin 2005
Chirac Sarko même combat, quand c'est pas un c'est l'autre, le bourreau de mes thunes ! fauché aussi, pourrai même pas aller en Italie, ah les cons !
Écrit par : Ray | mercredi, 22 juin 2005
T'as pas remarqué qu'ici ou ailleurs le ciel et les nuages sont presques identiques ?
Écrit par : bonaventure | mercredi, 22 juin 2005
Chassez le naturiste, il revient au bungalow !
Écrit par : Ray | mercredi, 22 juin 2005
Pas d'ac', un ciel d'Afrique est bien différent d'un ciel du Nord, deux poésies. Et moi je suis gourmand, je veux les deux !
Écrit par : J.-J. M. | mercredi, 22 juin 2005
Je ne suis pas sûre que la nature reste longtemps immuable, vu comment l'Homme la traite...
Écrit par : Mab | mercredi, 22 juin 2005
Ca s'est vrai, si on se réveille pas (et vite) il va y avoir des problèmes !
Écrit par : Ray | mercredi, 22 juin 2005
Si je peux faire passer ce court passage, sans passer pour le "prof" de service… :
On ne peut se défendre d'une certaine humeur, quand on regarde la présentation des faits et gestes [des hommes] sur la grande scène du monde, et quand, de-ci, de-là, à côté de quelques manifestations de sagesse pour des cas individuels, on ne voit en fin de compte dans l'ensemble qu'un tissu de folie, de vanité puérile, souvent aussi de méchanceté puérile et de soif de destruction. Si bien que, à la fin, on ne sait plus quel concept on doit se faire de notre espèce si infatuée de sa supériorité.
Kant (Idée d'une histoire universelle… 1784)
Écrit par : J.-J. M. | mercredi, 22 juin 2005
Il y a aussi le début du "Gai savoir" où Nietzsche explique que l'humanité est mue d'abord par l'instinct de conservation.... L'heure de vérité approche, notre époque a ceci d'intéressant (vu les dangers qui nous menacent) qu'on ne va pas tarder à savoir qui avait raison non ?
Écrit par : Ray | mercredi, 22 juin 2005
Oui, mais dénoncent-ils des choses essentiellement différentes ? N'auraient-ils pas "raison" tous les deux ? Ce serait bien pire, alors…
Écrit par : J.-J. M. | mercredi, 22 juin 2005
Si je me souviens bien (je ne l'ai pas ici) Nietzsche dans ce texte tout en ironie explique que, même quand elle commet les pires horreurs, l'humanité obéit à des lois qui lui échappent et qui aboutissent, vaille que vaille, à sa conservation...
Écrit par : Ray | mercredi, 22 juin 2005
En effet. D'ailleurs Kant lui-même… Allez, rendez-vous à la machine à café pour en discuter !
Écrit par : J.-J. M. | mercredi, 22 juin 2005
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