lundi, 03 mars 2008
INDIGENTS DE DUBLIN
Un peu d'Eire, ça fait Dublin ! Eric Dejaeger est un "fondu", comme on dit, de Richard Brautigan, dont il a traduit d'ailleurs bon nombre de poèmes inédits. De retour de Dublin, il propose ici dans ce recueil (agrémenté de superbes photos) une suite de poèmes, où on retrouve sa plume, tour à tour légère, désabusée, caustique, grinçante mais toujours profondément humaine et bienveillante. Eric Dejaeger, avec son acuité habituelle, arrive à renouveler notre regard sur Dublin, pourtant maintenant décrite et racontée par les écrivains qui en ont fait une des villes les plus littéraires du monde (avec Paris, Lisbonne, Venise...). On découvre ici une ville, plus étrange, plus déroutante encore, plus décalée que ce qu'on avait imaginé. Il nous montre l'envers du décor, l'autre face du "miracle irlandais".
Carmelite Church
dans Aungier Street
est surchauffée.
Les bonnes soeurs
ne risquent pas
de se les geler.
Assez bizarrement,
les mendiants
et les clodos
restent dans la rue.
INDIGENTS DE DUBLIN : des textes écrits à et sur Dublin pendant une semaine de vacances, dactylographiés et mis en page par l’auteur dès son retour et ce en moins d’une journée, d’où le sous-titre : recueil instantané. Tirage strictement limité à 50 exemplaires numérotés et nominatifs.
Format A5 / Couverture 180gr avec photo en couleur ajoutée / 52 pages sur papier 100gr blanc / Textes imprimés en vert et illustrés de 12 photos en couleur.
Si intéressé par un exemplaire, contactez l’auteur : ericdejaeger@yahoo.fr
00:30 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, critique, eric dejaeger, indigents de dublin
samedi, 16 février 2008
Indigents de Dublin (recueil instantané) de Eric Dejaeger
Un peu d'Eire, ça fait Dublin ! Eric Dejaeger est un "fondu", comme on dit, de Richard Brautigan, dont il a traduit d'ailleurs bon nombre de poèmes inédits. Retour de Dublin, où il a passé quelques jours pendant les fêtes de fin d'année, il propose ici dans ce court recueil (agrémenté de superbes photos) une suite de poèmes, où on retrouve sa plume, tour à tour légère, désabusée, caustique, grinçante mais toujours profondément humaine et bienveillante. Dublin est sans doute une des villes les plus "littéraires" du monde (personnellement je n'y suis jamais allé mais j'ai l'impression de bien la connaître), pourtant le regard de Eric Dejaeger nous offre une autre ville, plus étrange, plus déroutante encore que ce qu'on avait imaginé.
Dans la foule
sur O'Connell Street
une petite vieille
brandit une pancarte
anti I.V.G. :
"Think of all those children
murdered before being born !"
ou un truc approchant
Se rend-elle seulement compte
qu'elle n'a absolument
plus rien à craindre ?
Et voici le poème qui clôt le recueil :
Dublin
dit-on
est en pleine croissance
économique.
J'ai rarement vu
autant de clochards
et de mendiants
dans une ville
en pleine expansion.
Joyce pourrait écrire
Dublosers
ou
Indigents de Dublin
INDIGENTS DE DUBLIN : des textes écrits à et sur Dublin pendant une semaine de vacances, dactylographiés et mis en page par l’auteur dès son retour et ce en moins d’une journée, d’où le sous-titre : recueil instantané. Tirage strictement limité à 50 exemplaires numérotés et nominatifs.
Format A5 / Couverture 180gr avec photo en couleur ajoutée / 52 pages sur papier 100gr blanc / Textes imprimés en vert et illustrés de 12 photos en couleur.
Si intéressé par un exemplaire, contactez l’auteur : ericdejaeger@yahoo.fr
18:10 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : littérature, critique, Eric Dejaeger, Indigents de Dublin