vendredi, 31 mai 2024
Résister
10:42 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gilles deleuze, henri cartier-bresson
mardi, 02 février 2021
Résister
"Le système nous veut triste et il nous faut arriver à être joyeux pour lui résister."
Gilles Deleuze
Matisse 1944
21:42 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gilles deleuze, matisse
dimanche, 18 décembre 2016
une vie spirituelle qui ne doive rien à ce qui existe
"Parce que le monde moderne est tumulte et chaos, la tâche de l'homme moderne est de sortir du tumulte et du chaos. Comment ? En construisant une vie spirituelle à part, (...) c'est-à-dire une vie spirituelle qui ne doive rien à ce qui existe, mais vous devez la faire exister, c'est à vous de faire exister quelque chose que nous n'emprunterez pas à l'existant."
Gilles Deleuze à ses étudiants de Vincennes
06:07 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gilles deleuze
mardi, 30 mars 2010
Le vrai charme des gens
« Le vrai charme des gens, c'est le côté où ils perdent un peu les pédales, c'est le côté où ils ne savent plus très bien où ils sont ... ça ne veut pas dire qu'ils s'écroulent, au contraire, ce sont des gens qui ne s'écroulent pas ... mais si tu ne saisis pas la petite racine, le petit grain de la folie chez quelqu'un, tu peux pas l'aimer ... on est tous un peu dément … or, j'ai peur ou au contraire je suis content que le point de démence de quelqu'un soit la source de son charme même. » Gilles Deleuze, Abécédaire, lettre F comme Fidélité.
13:47 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gilles deleuze, charme, gildas pasquet
vendredi, 10 octobre 2008
B comme boire...
02:48 Publié dans alcool | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philosophie, gilles deleuze, boire, alcool
mardi, 03 juillet 2007
C’est percevoir d’abord le pourtour des choses
Etre de gauche ? Réponse de Gilles Deleuze :
« C’est d’abord une affaire de perception. Ne pas être de gauche, c’est quoi ? c’est un peu comme une « adresse postale ». Partir de soi, la rue où l’on est, la ville, le pays, les autres pays, de plus en plus loin. On commence par soi et dans la mesure où on est privilégié et où on est dans un pays riche, on se dit « Comment faire pour que la situation dure ? ». On sent bien qu’il y a des dangers et que cela ne va pas durer. Oulala la Chine …comment faire pour que l’Europe dure encore, etcetera. Etre de gauche, c’est l’inverse. C’est percevoir d’abord le pourtour des choses. Le monde, le continent, l’Europe, la France, la rue de Bizerte, moi. C’est un phénomène de perception, percevoir d’abord l’horizon. Ce n’est pas par générosité, ni par morale, c’est une question d’adresse postale. Tu vois à l’horizon, tu sais simplement que cela ne pourra pas durer, ces milliards de gens qui crèvent de faim et cette injustice absolue. On considère que ce sont là les problèmes à régler. Et ce n’est pas se dire simplement : il faut diminuer la natalité. C’est trouver des arrangements, les agencements mondiaux. Etre de gauche, c’est souvent que les problèmes du tiers monde, sont plus proches de nous que les problèmes de notre quartier. C’est vraiment une question de perception. Pas de belle âme. C’est ça d’abord être de gauche pour moi».
16:07 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique, Gilles Deleuze, gauche