mardi, 20 septembre 2016
Cais das Colunas Lisboa, 1950 Artur Pastor
21:51 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : artur pastor
samedi, 17 septembre 2016
Un produit d'avenir !
19:53 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)
La Grande Galerie du Louvre abandonnée pendant la seconde guerre mondiale
19:43 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : louvre
L'accordéoniste
Robert Doisneau
19:41 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : robert doisneau
"Le Parc de sceaux", 1952 Huile sur toile de Nicolas de Staël
19:38 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nicolas de staël
samedi, 10 septembre 2016
ô Louis !
Louis Armstrong enchants the ancient sphinx and pyramids near Cairo, Egypt. His wife Lucille, lower left (1961)
05:27 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : louis armstrong
vendredi, 09 septembre 2016
Plus compliqué !
19:09 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
C'est simple !
19:08 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 03 septembre 2016
Arme à feu
"Cette sensation poignante qui fait qu'on touche à une phrase comme à une arme à feu." Jules Renard, Journal, 26 octobre 1889.
Photo de Zoltan Glass
05:15 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jules renard, zoltan glass
vendredi, 02 septembre 2016
Une petite plage ?
18:01 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 01 septembre 2016
Helmut Newton
19:52 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : helmut newton
Silence...
05:43 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 30 août 2016
Pablo Picasso. "Woman's face". 1928
11:43 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pablo picasso
Jarrad Seng
08:17 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 28 août 2016
Gorille, photo de Meys Sébastien
19:39 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : meys sébastien
samedi, 27 août 2016
Voile léger (Gina Lollobridgida)
17:47 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gina lollobridgida
vendredi, 26 août 2016
Un peu de calme
19:17 Publié dans humour, Livre | Lien permanent | Commentaires (0)
Bivouac
Robert Doisneau, 1958
19:14 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : robert doisneau
Clavier bien tempéré
19:12 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : clavier
mardi, 23 août 2016
Le monologue de Novalis
"Il y a quelque chose de drôle, à vrai dire, dans le fait de parler et d'écrire ; une juste conversation est un pur jeu de mots. L'erreur risible et toujours étonnante, c'est que les gens s'imaginent et croient parler en fonction des choses. Mais le propre du langage, à savoir qu'il est tout uniment occupé que de soi-même, tous l'ignorent. C'est pourquoi le langage est un si merveilleux et fécond mystère : que quelqu'un parle tout simplement pour parler, c'est justement alors qu'il exprime les plus originales et les plus magnifiques vérités. Mais qu'il veuille parler de quelque chose de précis, voilà alors le langage et son jeu qui lui font dire les pires absurdités, et les plus ridicules. C'est bien aussi ce qui nourrit la haine que tant de gens sérieux ont du langage. Ils remarquent sa pétulante espièglerie ; mais ce qu'ils ne remarquent pas, c'est que le bavardage négligé est justement le côté infiniment sérieux de la langue. Si seulement on pouvait faire comprendre aux gens qu'il en va, du langage, comme des formules mathématiques : elles constituent un monde en soi, pour elles seules ; elles jouent entre elles exclusivement, n'expriment rien si ce n'est leur propre nature merveilleuse, ce qui justement fait qu'elles sont si expressives, que justement en elles se reflète le jeu étrange des rapports entre les choses. Membres de la nature, c'est par leur liberté qu'elles sont, et c'est seulement par leurs libres mouvements que s'exprime l'âme du monde, en en faisant tout ensemble une mesure délicate et le plan architecturale des choses. De même en va-t-il également du langage : seul celui qui a le sentiment profond de la langue, qui la sent dans son application, son délié, son rythme, son esprit musical; - seul celui qui l'entend dans sa nature intérieure et saisit en soi son mouvement intime et subtil pour, d'après lui, commander à sa plume ou à sa langue et les laisser aller : oui, celui-là seul est prophète. Tandis que celui qui en possède bien la science savante, mais manque par contre et de l'oreille et du sentiment requis pour écrire des vérités comme celles-ci, la langue se moquera de lui et il sera la risée des hommes tout comme Cassandre pour les Troyens.
Mais si je pense avoir, par ceci, précisé de la façon la plus claire l'essence même et la fonction de la poésie, je sais aussi que pas un homme ne le saurait comprendre et que, l'ayant voulu dire, j'ai dit quelque chose de tout à fait stupide, d'où toute poésie est exclue. Pourtant s'il a fallu que je parle ? si, pressé de parler par la parole même, j'avais en moi ce signe de l'intervention et de l'action du langage ? et si ma volonté n'avait aucunement voulu ce qu'il a fallu que je dise? Alors il se pourrait bien que ce fût là, à mon insu, de la poésie, et qu'un mystère de la langue eût été rendu intelligible... Et aussi, donc, que je fusse un écrivain de vocation, puisqu'il n'est d'écrivain qu'habité par la langue, puisque l'écrivain né n'est seulement qu'un inspiré du verbe!"
Novalis
Photo de Inge Morath
17:47 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : inge morath, novalis