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dimanche, 22 octobre 2006

Voilà le drame de l'Amérique, et peut-être du monde

medium_7212277.jpgVoilà le drame de l'Amérique, et peut-être du monde : la psychanalyse n'y existe plus puisque le cinéma a pris la place du réel.

A lire cet article à propos de  Marilyn dernières séances », roman de Michel Schneider ici

vendredi, 20 octobre 2006

John Huston aimait souligner

medium_082704.jpgla coïncidence entre l'invention du cinéma et celle de la psychanalyse"

Philippe Sollers, extrait d'une chronique pour Le Nouvel Observateur (n° 2184 du 14 au 20 septembre 2006) sur le livre de Michel Schneider : Marilyn dernières séances.Éditions Grasset.

samedi, 07 octobre 2006

Little Miss Sunshine

medium_sunshine.jpgUn film tonique et hilarant...

L'histoire des Hoover. Le père, Richard, tente désespérément de vendre son "Parcours vers le succès en 9 étapes". La mère, Sheryl, tente de dissimuler les travers de son frère, spécialiste suicidaire de Proust fraîchement sorti de l'hôpital après avoir été congédié par son amant.
Les enfants ne sont pas non plus dépourvus de rêves improbables : la fille de 7 ans, Olive, se rêve en reine de beauté, tandis que son frère Dwayne, grand lecteur de Nietzsche, a fait voeu de silence jusqu'à son entrée à l'Air Force Academy. Pour couronner le tout, le grand-père, hédoniste à la langue bien pendue, vient de se faire virer de la maison de retraite pour avoir sniffé de l'héroïne.
Quand Olive décroche une invitation à concourir pour le titre très sélectif de Little Miss Sunshine en Californie, toute la famille décide de faire corps derrière elle. Les voilà donc entassés dans leur break Volkswagen rouillé qu’il faut pousser pour le faire démarrer : ils mettent le cap vers l'Ouest et entament un voyage hallucinant...

16:20 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Cinéma

samedi, 09 septembre 2006

La musique de film selon Truffaut

La musique, je l'utilise de façon traditionnelle. De nos jours, elle disparait des films: c'est une bonne chose, et je trouve que les gens qui se passent de musique sont très forts. Il y a Bunuel, Bresson, Rohmer, Bergman, quatre qui, pratiquement, n'ont pas de musique dans leurs films ou très peu; moi, je n'y arrive pas parce que j'ai des histoires qui se passent sur un temps très long. Je crois que c'est possible lorsqu'on a une histoire très fermée, très courte. J'ai toujours besoin de musique pour aller d'une époque à l'autre. Dans La Nuit americaine, je l'ai utilisée uniquement sur les scènes de travail parce que j'ai senti que le vrai sujet c'était le travail et que, dans les moments où le travail n'était plus montré comme réaliste, mais comme du récit, du fréquentatif, il fallait exalter le travail à ces moments-là. C'était le sujet : l'idée que tous ces gens qu'on voit sont plus forts quand ils travaillent. Et à Delerue j'ai demandé de faire une musique un peu Vivaldienne parce qu'il fallait que ca soit une musique qui s'élève et qui soit en même temps légère, et aussi une musique d'exaltation.Mais d'autres fois c'est une autre utilisation : dans "Une belle fille comme moi", je lui avais demandé une musique exactement comme dans un film d'Hitchcock, une musique de renforcement, une musique qui donnait des urgences, qui disait: "Attention, il faut aller très vite là. Attention qu'est-ce qui va se passer là ». C'était une musique très utilitaire, et il avait eu beaucoup de mal à la faire parce que ce n'était pas sa nature, mais elle était très réussie, elle était très bonne.

vendredi, 08 septembre 2006

La nuit américaine

medium_2390.jpgEn 1973, c'est l'année de La nuit américaine, de François Truffaut, son chef-d'oeuvre, où il réussit le tour de force de montrer le tournage d'un film et  de raconter une histoire, des histoires en même temps, de réaliser aussi un vrai film...