jeudi, 22 octobre 2015
Chut...
Photo de Michael Kenna
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lundi, 19 octobre 2015
Auprès de mon arbre...
Photo : Joël Santos
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mercredi, 14 octobre 2015
Musique !
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Fred Stein
21:46 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fred stein
vendredi, 09 octobre 2015
Wynn Bullock 1951
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mardi, 06 octobre 2015
Mosaïque quand tu nous tiens !
Photo de Cesare Riccardi
22:27 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cesare riccardi
dimanche, 27 septembre 2015
Milano, 1970
Gianni Berengo Gardin
19:38 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gianni berengo gardin, milano
vendredi, 25 septembre 2015
Notre-Dame de Paris
Pierre-Yves Petit (Yvon)
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La tempête est terminée
Lothar Reichel, 1970
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jeudi, 24 septembre 2015
Philip Mac Kay
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dimanche, 20 septembre 2015
Papillon
19:54 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : papillon
vendredi, 11 septembre 2015
Te souviens-tu, chère amie
"Te souviens-tu, chère amie, quand nous étions dans cette triste chambre où on montait par ce vilain escalier, où il faisait si froid, où nous étions contents de nous, c'est qu'il existe un soi qui, lorsqu'on sait le respecter, est indépendant, inattaquable, et qu'il a encore un aplomb dans les orages, dans les tremblements de terre. Eh bien, en vérité, ce n'est chez moi que de l'instinct, dont ton aimable intérêt me fait raisonner avec toi, toi toute seule..."
Vivant Denon à Bettine, 1814
Photo de Robert Doisneau
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mercredi, 09 septembre 2015
New York City
Dennis Stock photographer.
Usa. New York City. 1950
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vendredi, 04 septembre 2015
Isadora Duncan
Photo de Arnold Genthe (1915-1920)
23:09 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : isadora duncan
jeudi, 23 juillet 2015
Une photographie de Georges Souche
23:05 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : georges souche
lundi, 27 avril 2015
Venise
Veni itiam (reviens toujours)
Photo de Sabine Laporte-Alcovère
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samedi, 14 mars 2015
Dico de bord (extrait 21)
#Dicodebord extrait 21
Incipit
« Les commencements ont des charmes inexprimables. » : Molière. Autre amateur, Joseph Joubert : « Les commencements sont ordinairement plus beaux que les développements. » Wan Yu, qui vécut en Chine au troisième siècle, est plus explicite : « Deux moments cruciaux dans l’exécution : le commencement et la fin. Le commencement doit être à l’image d’un cavalier au galop ; celui-ci éprouve la sensation de pouvoir à tout moment freiner le cheval sans l’arrêter tout à fait. La fin, elle, doit ressembler à une mer qui reçoit tous les cours d’eau qui se déversent en elle ; celle-ci donne l’impression de pouvoir tout contenir, tout en étant menacée de débordement. » Ces phrases qui vous empoignent pour ne plus vous faire lâcher le livre sont fascinantes ; certaines sont devenues des expressions adverbiales, parfois des lieux communs. Elles ont un supplément d’âme : « Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature; et cet homme ce sera moi. » : Rousseau, Les Confessions. « J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie. » : Aden Arabie, Paul Nizan « Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France... Le sentiment me l’inspire aussi bien que la raison.» Charles de Gaulle, Mémoires de guerre. « Les familles heureuses se ressemblent toutes ; les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon.» : Anna Karénine, Léon Tolstoï. « Je hais les voyages et les explorateurs. » : Tristes Tropiques, Claude Levi-Strauss. « Aujourd’hui, Maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. » : L'Étranger, Albert Camus. « Longtemps je me suis couché de bonne heure. » : Du côté de chez Swann, Marcel Proust. « La première fois qu’Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide.» : Aurélien, Louis Aragon. Quant à celui-ci, il est magique par la sonorité, le parfait équilibre ternaire, et signé Gustave Flaubert dans Salammbô : « C’était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar. »
(Raymond Alcovère : ce livre de bord, construit sous la forme d’un abécédaire, fait le tour de tout ce qui me tient à cœur, m’a construit : noms communs, mais aussi lieux, femmes et hommes célèbres, écrivains, peintres, musiciens. Les « définitions », nourries de nombreuses citations, ont des dimensions très variables : entre une ligne et trois pages)
Photo de Ni Houzel Belliappa
03:56 Publié dans Dico de bord, Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dico de bord, incipit, ni houzel belliapa
dimanche, 26 octobre 2014
Covoiturage
17:49 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : covoiturage
jeudi, 02 octobre 2014
Richard Bruston ou l'ordre gracieux de l'instant
Voici un article et une interview du photographe Richard Bruston, faits pour la revue Salmigondis.(n° 19)
L’art n’est pas à mes yeux une réjouissance solitaire. Ces mots de Camus s’appliquent parfaitement à Richard Bruston. En trente ans de travail photographique, presque aucune exposition personnelle. Au contraire, il a multiplié les rencontres, avec d’autres artistes, écrivains, chorégraphes, dramaturges, philosophes, mais aussi hors du champ habituellement laissé aux artistes : Il s’est confronté à l’hôpital psychiatrique, aux maisons d’arrêt, aux publics en difficulté, à l’histoire. Et la notion du handicap est transversale à tout son travail.
Pour sa dernière grande exposition : “ Ils signent ”, il a fait rencontrer des écrivains et des personnes sourdes pour un échange unique. Aux personnes sourdes il était demandé de signer ce qu’elles ont d’important à nous dire que nous ne connaissons pas, de leur vie, de leur lutte, de leur dignité d’hommes et de femmes ; aux écrivains de traduire avec des mots ce qu’ils ressentaient et de livrer leur témoignage. L’image fait le croisement: le photographe saisit les mains du sourd en train de signer et les mains de l’écrivain en train d’écrire. Au final, 26 panneaux (autant que de lettres de l’alphabet) pour raconter ces rencontres, et une exposition forte, émouvante, un travail en profondeur.
En 1995 c’est “ Double miroir ” , autre pari difficile mais réussi : Richard Bruston demandait à des écrivains de s’interroger sur leur propre image. Côte à côte donc la photographie de l’écrivain et les mots qu’elle lui inspire. Mise en perspective étonnante. “ Le portrait résume tout de l’histoire d’une personne. On voit tout d’un visage, y compris ses zones d’ombre : le visage et son contraire (le retenu, le caché), ombre et lumière où cette dualité s’affronte. Pas un être n’échappe à ses contradictions, c’est une constante de l’humain. ”
La photographie est pour Richard Bruston cet instant magique où tout se concentre, un jaillissement, ce qu’il appelle “ l’ordre gracieux de l’instant ”. Et cet ordre gracieux, c’est toujours une lecture de l’autre.
Ø C’est très rare chez les photographes, tu n’a presque jamais fait d’exposition personnelle, mais beaucoup travaillé avec d’autres créateurs , pourquoi ?
Mes photographies ne sont pas égotiques. J’ai le “ moi ” en horreur, mon postulat procède de l’autre en tant qu’être radicalement différent. Ma quête est la recherche du vrai dans ce que je vis dans l’instant, c’est-à-dire ce qui m’est donné de voir, de sentir au moment du face à face (ce qui est montré et caché) et cela m’applique et m’implique dans mes couilles et mon cœur. A chaque fois, il s ‘agit d’épousailles réussies ou loupées. Je place très haut le collectif “ qui est au cœur de l’art lui-même ” selon le mot de Jaurès, c’est pourquoi j’aime se faire croiser toutes sortes de différences réunies par le biais de la photographie.
Ø Une des constantes de ton travail est ton voisinage avec les écrivains, quel rapport entretiens-tu avec l’écriture ?
Les écrivains se risquent par jeu avec talent dans la photographie. J’aime à faire avec eux un chemin où peuvent coexister l’écriture et l’écriture photographique. Je me sens toujours gratifié d’un quelque chose en plus. Leur compagnie m’enchante, j’aime être envahi, démoli par un texte. Je suis souvent en apesanteur avec l’écriture poétique. Sinon, mes seuls rapports avec l’écriture sont, banalement, intimes. Comme tout le monde, j’écris. Cela me différencie de l’écrivain.
Ø A regarder ton parcours, on s’aperçoit que tu as souvent travaillé sur la question du handicap ou avec les laissés pour compte de la société, milieux défavorisés, psychiatrie, maisons d’arrêts, sourds et muets, pourquoi ?
Les êtres en perdition sont vrais, ils ne jouent pas. Ils sont vrais comme leur visage, ils ne cherchent pas à paraître, face au gouffre de ce qu’ils vivent. Ils sont l’abîme même du verbe être. La société s’en moque éperdument. Qui d’entre nous s’intéresse à leur immense solitude (prison, psychiatrie) ? Idem pour le ghetto historique dans lequel vivent les personnes sourdes.
Ø Tu as souvent fait des portraits, qu’est-ce que ce travail a de spécifique pour toi, est-ce que tu l’affectionnes particulièrement, quel type de relation humaine est-ce que cela instaure entre toi et la personne ?
Le portrait résume tout de l’histoire d’une personne. On voit tout d’un visage, y compris ses zones d’ombre : le visage et son contraire (le retenu, le caché), ombre et lumière où cette dualité s’affronte. Pas un être n’échappe à ses contradictions, c’est une constante de l’humain. Ce qui peut arriver dans l’échange est unique, quelque chose comme un ordre gracieux de l’instant. J’aime le présent. Je n’ai pas envie de creuser plus, c’est mon côté superficiel.
Ø Tu fais de la photographie artistique depuis plus de trente ans, qu’est-ce qui t’a le plus marqué, de cette expérience ?
Mes rencontres, celles qui m’ont fait grandir à tous les âges de la vie, toutes mes non-rencontres aussi.
Ø Sur l’île déserte, quel(s) livre(s) emporterais-tu ?
La Bible et Robert Musil.
Photos de Richard Bruston
13:48 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 04 septembre 2014
Demandez la lune !
Reuters/Handout/NASA/Courtesy
02:11 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lune