samedi, 17 octobre 2015
Je suis parti
Je suis parti et voilà que le monde s’ouvre à mes yeux.
Le vent fait claquer les voiles, le jusant doucement nous éloigne.
Les cris des marins se répondent.
Les os du bateau craquent, son grand corps de sel et de vent s’ébroue.
Le navire s’enfonce.
Une femme chante un refrain des îles.
J’emporte les bribes de ce rêve.
Musique.
Raymond Alcovère, extrait de L'aube a un goût de cerise, N&B éditions, 2010
09:01 Publié dans L'Aube a un goût de cerise, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'aube a un goût de cerise
Les commentaires sont fermés.