mercredi, 10 novembre 2010
Une blessure
« Je sais de quoi un livre est capable. Je pense à une blessure. Je pense à une blessure qui aurait quelque chose d’amical, d’où le sang continuerait de couler avec douceur pour vous rappeler que vous êtes en vie et même bien en vie et capable d’éprouver une émotion qui vous honore et vous grandit. Je pense à une blessure car, étrangement, se mêle une notion de douceur à l’amour que l’on porte à certain livre. Il s’est enfoncé dans vos chairs, non pas avec précaution et finesse, mais avec une violence impitoyable. »
Philippe Djian, Ardoises
Rembrandt, vieil homme
16:48 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : philippe djian, rembrandt
Commentaires
humm un régal ce post ! merci Ray et encore encore !!!
Tu tiens le coup ? Mes meilleures pensées t'accompagnent.
Bises
Écrit par : Hélène O. | vendredi, 12 novembre 2010
Oui, ça va, merci, bises
Écrit par : Ray | vendredi, 12 novembre 2010
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