mercredi, 10 novembre 2010
Une blessure
« Je sais de quoi un livre est capable. Je pense à une blessure. Je pense à une blessure qui aurait quelque chose d’amical, d’où le sang continuerait de couler avec douceur pour vous rappeler que vous êtes en vie et même bien en vie et capable d’éprouver une émotion qui vous honore et vous grandit. Je pense à une blessure car, étrangement, se mêle une notion de douceur à l’amour que l’on porte à certain livre. Il s’est enfoncé dans vos chairs, non pas avec précaution et finesse, mais avec une violence impitoyable. »
Philippe Djian, Ardoises
Rembrandt, vieil homme
16:48 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : philippe djian, rembrandt
jeudi, 06 mars 2008
La nouvelle
« La nouvelle, c’est un petit avion de papier que tu envoies dans les airs, tandis que le roman, c’est comme si tu devais arracher du sol un bombardier rempli jusqu’aux oreilles tu imagines… ? »
Philippe Djian, Echine
19:18 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : littérature, philippe djian