mardi, 27 avril 2010
L’or du temps
Une frondaison blanche s’est répandue, annonciatrice de temps nouveaux.
Qui sait, la fin des temps est peut-être venue, ici, à la limite de l’océan, sur cet arrondi de la terre, archipel de hasard, de roc, de vent et de sable, noyé.
Déchaînement des éléments.
La terre va s’engloutir, revenir à sa vérité première.
Matière, fusion, évanouissements.
L’homme disparaîtra, lui le passager clandestin, l’invité de la dernière heure.
Il s’en ira sur la pointe des pieds après avoir coloré d’un peu de poésie l’or du temps.
Raymond Alcovère, extrait de L'aube a un goût de cerise, N&B éditions, mars 2010
N&B éditions, 21 rue du Venasque, 31 170 Tournefeuille
00:10 Publié dans L'Aube a un goût de cerise | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : raymond alcovère, françois plazy, l'aube a un goût de cerise
Commentaires
Hello amigo!
Pour un peu j'aurais pris ce jeu d'encre pour une de mes fragiles créations (troublante affinité). Peu importe, je m'en vais sur la pointe des pieds colorer d'un peu de poésie l'or du temps. Merci pour ce superbe extrait. N'aurais-tu pas reçu mon dernier email envoyé il y a plus de trois semaines?
Bises et à bientôt, de l'autre côté du temps!
Écrit par : Bona | mardi, 27 avril 2010
Salut Bona, oui c'est étonnant cette affinité en effet ! J'ai eu une période un peu troublée, il se peut que j'ai laissé échapper ton mail, tu peux me le renvoyer, merci
amitiés
Ray
Écrit par : Ray | mardi, 27 avril 2010
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