samedi, 13 mars 2010
L'autre
Écrire, c’est disparaître. Personne — à moins de remonter jusqu’au prophète Élie ou jusqu’à Empédocle — n’a disparu comme Isidore Ducasse. Mort inconnu à vingt-quatre ans, sa brève existence est un impérieux défi à la finitude ; il n’en surnage, seules traces avec l’embarras universel, que deux livres aussi étranges qu’apparemment incompatibles : les Chants de Maldoror et Poésies. [...]
François Meyronnis
10:35 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : lautréamont
Commentaires
Je suis une lectrice monomaniaque des Chants de Maldoror. Merci. Je t'embrasse.
Écrit par : ariaga | samedi, 13 mars 2010
Au moins aussi intéressant : les Poésies...
Écrit par : Ray | samedi, 13 mars 2010
Savez-vous que les oeuvres complètes de Lautréamont sont disponibles en ligne, en accès libre ? C'est ici :
http://www.cavi.univ-paris3.fr/phalese/MaldororHtml/Sommaire.htm
Un pur génie.
Écrit par : elizabeth | dimanche, 14 mars 2010
on peut trouver aussi le livre de poche d'occasion, pour quelques euros...
Écrit par : Ray | dimanche, 14 mars 2010
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