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lundi, 21 décembre 2009

À la seule condition de faire preuve d’une bravoure extraordinaire…

P123~La-corrida-III-Affiches.jpg- La crise, la fameuse crise… Bien sûr ! Depuis des mois, dans mes lectures, les conversations que j’avais avec les uns et les autres, je m’en doutais, ça ne pouvait qu’arriver ! Et ce n’est pas fini. Cette crise est la concrétisation du processus de destruction en cours. Tu te rends compte, outre le désastre écologique - en fait c’est la même chose - 2 % de l’humanité possèdent la moitié du patrimoine. La réalité est élastique, elle peut absorber d’énormes ondes de choc, mais jusqu’à un certain point. Ensuite, quand les révolutions arrivent, elles emportent tout, même ceux qui les font ! Parfois je me dis, on a aussi peu de chances de réussir sa vie que le taureau quand il entre dans l’arène d’en sortir vivant, et pourtant cette chance existe. À la seule condition de faire preuve d’une bravoure extraordinaire…

Raymond Alcovère, extrait de "Le Bonheur est un drôle de serpent", vient de paraître, éditions Lucie

Picasso, La Corrida

Commentaires

Pour moi "Le Bonheur est un drôle de serpent" est ton meilleur... Ca sonne très juste, à l'instar de l'extrait ci dessus... témoignage d'une vraie écriture... Je viens de le finir. Je le relis. En même temps que ma troisième lecture du "Le colosse de Marcoussi" de Henri Miller, et ça tient !!! Et ça tient !!!

Écrit par : jacki marechal | lundi, 21 décembre 2009

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