samedi, 25 octobre 2008
Où sont-ils passés (écrire au journal qui transmettra)
13:15 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : politique, économie, crise financière
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Commentaires
Et tout aussi consternant , le petit sondage placé à la fin de l'article du monde sur le thème "et vous, quel est votre avis ?, est-ce inquiétant ou non ?" Dans la feuille de chou local nommée Le Progrès de Lyon, cette semaine, j'ai trouvé (sondages du même genre ) : "faut-il béatifier Soeur Emmanuelle ?" et "faut-il châtier les dirigeants de la caisse d'épargne" ! Rien que ça : penser qu'il y a des gens qui répondent...
Au moins, dans la débâcle générale, le lecteur de quotidiens se sent-il gonflé de quelque importance !
Écrit par : solko | samedi, 25 octobre 2008
"Partout où règne le spectacle, les seules forces organisées sont celles qui veulent le spectacle. Aucune ne peut donc plus être ennemie de ce qui existe, ni transgresser l’omertà qui concerne tout. On en a fini avec cette inquiétante conception, qui avait dominé durant plus de deux cents ans, selon laquelle une société pouvait être critiquable et transformable, réformée ou révolutionnée. Et cela n’a pas été obtenu par l’apparition d’arguments nouveaux, mais tout simplement parce que les arguments sont devenus inutiles. À ce résultat, on mesurera, plutôt que le bonheur général, la force redoutable des réseaux de la tyrannie.
Jamais censure n’a été plus parfaite. Jamais l’opinion de ceux à qui l’on fait croire encore, dans quelques pays, qu’ils sont restés des citoyens libres, n’a été moins autorisée à se faire connaître, chaque fois qu’il s’agit d’un choix qui affectera leur vie réelle. Jamais il n’a été permis de leur mentir avec une si parfaite absence de conséquence. Le spectateur est seulement censé ignorer tout, ne mériter rien."
Guy Debord, Commentaires sur la Société du spectacle, 1988
Écrit par : Ray | samedi, 25 octobre 2008
Oui. La société du spectacle (1967) et les commentaires (88) n'ont rien perdu de leur lucidité. Et c'est effarant.
Écrit par : solko | samedi, 25 octobre 2008
Oui et plus ça va, plus c'est effarant (de lucidité et de justesse !)
Écrit par : Ray | samedi, 25 octobre 2008
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