samedi, 05 janvier 2008
Il est toi
Le Sud, toujours. Au bord de la mer ; Léonore sait qu’elle y restera. Immensité bleue, reflet doux ou violent des vagues. Vie neigeuse de l’écume. Pluie d’étoiles. Le mois de mai est arrivé, brillance, fulgurance, netteté. Un vrai jour de bonheur. Rivière de couleurs qui se fondent en un ciel de lune. Nuances disséminées, chute sans fin du soleil. Maintenant commence Le Temps calme. Gaétan, je sais que tu penses à moi, même quand tu ne m’aimes pas, tu penses à moi, parfois tu ne penses pas à moi, mais tu m’aimes...
Promenade au pied de La Sainte-Victoire. Ciel vibrant. La cime des arbres baignée de soleil flotte dans le vent-coulis des nuages. Le chant des oiseaux, à le suivre de près, est un langage. Paul Cézanne, je te dédie ce livre, il est à toi, il est toi, merci de m’éclairer.
Raymond Alcovère, extrait de "Le Sourire de Cézanne", roman, éditions n & b, 2007
13:52 Publié dans Le Sourire de Cézanne | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Le souire de Cézanne, littérature, roman, Raymond Alcovère
Commentaires
Illustré c'est encore mieux. Dieu que j'aime ce livre...
Écrit par : ariaga | mardi, 08 janvier 2008
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