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mercredi, 30 novembre 2005

Combler ce manque

(...) exprimant ce que nous vivons nous nommons la rose, son odeur, etc., mais ce faisant nous gommons les aspects individuels, subjectifs, intimes et personnels. Cela indique à nouveau que les mots figent de façon impersonnelle et symbolique ce qui, au sein de la vie de la conscience, demeure unique et indicible. Nous réduisons à de l’homogène ce qui est hétérogène, nous figeons dans une expression symbolique ce qui est vécu dans la durée sur le mode qualitatif infiniment nuancé. (Extrait du cours de Jean-Jacques Marimbert, Durée et liberté)

Ainsi, la poésie, la littérature viennent combler ce manque, rapprocher le langage de la complexité, de porosité, de la fluidité des sensations et des états de conscience.

Commentaires

Putain !!!!!!!! Et ils captent quelque chose, les élèves à J.-J. M. ? (avec tout le respect que je lui concède en tant qu'écrivain).

Écrit par : Rick Hunter - Président des Saoulréalistes du Hainaut | mercredi, 30 novembre 2005

Merde! il à pété les plombs l'électricien philosophe!

Écrit par : P.A.G de la Plomberie Existentielle | jeudi, 01 décembre 2005

Sur le sujet, je connaissais une maxime populaire et facile à comprendre qui disait : "Les mots sont réducteurs".
Dans un cours de philo, ça en jetterait peut-être un peu moins que le texte de JJM, par contre dans les papillottes ça fonctionnerait beaucoup mieux...

Écrit par : Roland Fuentès | jeudi, 01 décembre 2005

A ROSE IS A ROSE IS A ROSE IS A ROSE
Gertrude Stein

Écrit par : hozan kebo | jeudi, 01 décembre 2005

Je dirai plutôt une rose n'est pas une rose

Écrit par : Ray | jeudi, 01 décembre 2005

on peut effectivement le dire aussi puisque , in fine , cela revient au même à savoir que les mots sont les mots sont les mots sont les mots
ad libitum

(mais , malgré tout , les mots ,pour "communiquer" c'est quand même moins fatiguant que d'agiter des sémaphores ou moins
génant que d'envoyer des effluves corporelles interprétables à vue de nez )

les mots figent le réel : Okay !
la poésie les dégèle rarement : ni les mots ni le réel

mais oui parfois

Écrit par : hozan kebo | jeudi, 01 décembre 2005

C'est cette rose, à cet instant, c'est cette rose-là que la poésie raconte, parce qu'elle est unique

Écrit par : Ray | jeudi, 01 décembre 2005

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