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vendredi, 29 avril 2005

Superposition

Il y a toujours superposition, enroulement infini des univers, des croyances, des niveaux de réalité : le mal - le bien, absence de Dieu - Dieu. Il n’y a pas une vérité qui se dévoile un jour, chassant à jamais le mensonge, mais entremêlement constant. D’où la complexité. Mais complexité qui n’en est peut-être pas une si l’on conçoit que les opposés cohabitent, se complètent, parfois s’opposent, mais ne se séparent jamais tout à fait. Ainsi je peux être au plus près de Dieu au moment où je m’en sens le plus éloigné : la frontière est frêle, fragile, ténue. Une vérité n’est jamais définitive mais plutôt tentaculaire, ramifiée et surtout réversible. Le fait d’être réversible ne lui enlève pas (au contraire) sa force et sa réalité. Simplement, l’univers est en mouvement, constant, et nous aussi nous oscillons, et avec nous la réalité. Dieu se cache puis réapparaît, l’être le plus dépravé peut être le plus religieux et bien sûr le Diable en rit encore…

Commentaires

Aurais-tu lu "Le moine" de Matthew Lewis ?

Écrit par : Éric Dejaeger | vendredi, 29 avril 2005

Non mais tu me donnes envie de le faire ! Huysmans pas vraiment non plus, quelques pages par ci par là, beau style si je me souviens bien, qu'est-ce que tu me conseilles ?

Écrit par : Ray | vendredi, 29 avril 2005

Pour Huysmans, "A rebours" qui est considéré comme son chef d'oeuvre.

"Le moine" a un peu vieilli. Mais quand tu le lis en ayant conscience que ce roman a été écrit dans la première moitié du XIXe siècle, tu te dis que l'auteur, pour l'époque, osait pas mal. J'ai fait mon travail de fin d'études supérieures sur le roman gothique anglais. Pour moi, "Le moine" était un sommet. Il paraît que la version d'Artaud est supérieure mais je ne l'ai jamais lue.

Écrit par : Éric Dejaeger | vendredi, 29 avril 2005

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