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jeudi, 23 septembre 2021

Harpo

Harpo Marx

samedi, 22 août 2020

Pourquoi Harpo Marx a-t-il décidé d’être muet à l’écran ?

3027c0b4179218ca763ed8080b54f378.jpgMon premier texte publié, dans L’Autre Journal, le mensuel de Michel Butel, en octobre 1990 ; il s’agissait de répondre à la question : « Pourquoi Harpo Marx a-t-il décidé d’être muet à l’écran ? ».

Ma réponse :

« Harpo Marx a décidé de parler. Avec ses mains, avec son corps, avec ses yeux ; ses yeux surtout, comme des phares. Et son sourire tour à tour entendu, rêveur, complice, cynique… Il fait partie de ces personnages évidents ; il l’est, de toute éternité. De notre enfance d’abord, justement quand le langage n’est pas là ; alors il est de notre côté. Il nous parle, tout de suite ; après, on le reconnaît et tout d’un coup, c’est notre enfance qui s’illumine, qui revit, qui est là enfin. Cette scène quand il déballe de son manteau de père Noël tous les objets de la terre, et même un chien – ce chien qu’on n’a pas eu dans notre enfance. Et cet air faussement ahuri ; plus les autres se prennent au sérieux, plus lui se prend au jeu. Il déstabilise et il gagne toujours, à la fin. Car il est la vie. Il a choisi d’être muet parce qu’il avait tout cela à dire. Sans un mot. En musique. Salut l’harpiste. »

vendredi, 29 juin 2007

Pourquoi Harpo Marx a-t-il choisi d'être muet à l'écran ?

Harpo Marx a décidé de parler. Avec ses mains, avec son corps, avec ses yeux ; ses yeux surtout, comme des phares. Et son sourire tour à tour entendu, rêveur, complice, cynique... Il fait partie de ces personnages évidents, de toute éternité. De notre enfance d'abord, justement quand le langage n'est pas là ; alors il est de notre côté. Après on le reconnaît et tout d'un coup, c'est notre enfance qui s'illumine. Cette scène, quand il déballe de son manteau de Père Noël tous les objets de la terre, et même un chien - ce chien qu'on a peut-être pas eu dans notre enfance. Et cet air faussement ahuri ; plus les autres se prennent au sérieux, plus lui se prend au jeu. Il déstabilise et il gagne toujours, à la fin.

Raymond Alcovère (texte paru dans L'Autre Journal, octobre 1990)

00:15 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Harpo Marx