vendredi, 11 septembre 2015
Te souviens-tu, chère amie
"Te souviens-tu, chère amie, quand nous étions dans cette triste chambre où on montait par ce vilain escalier, où il faisait si froid, où nous étions contents de nous, c'est qu'il existe un soi qui, lorsqu'on sait le respecter, est indépendant, inattaquable, et qu'il a encore un aplomb dans les orages, dans les tremblements de terre. Eh bien, en vérité, ce n'est chez moi que de l'instinct, dont ton aimable intérêt me fait raisonner avec toi, toi toute seule..."
Vivant Denon à Bettine, 1814
Photo de Robert Doisneau
05:10 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : robert doisneau
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