lundi, 23 juin 2014
Les ailes du désir
Tout a été dit et il reste des mots encore. Tout a été dit et le clair-obscur se recompose. Le feu est à la terre ce que la nuit est au ciel, cet instant ayant été. Pour toujours.
Perche appressando se al suo disire
Nostro intelleto si profonda tanto
Che dietro la memoria non puo ire.
La vie n’est qu’une incarnation passagère, un instant de lumière. L’écriture frôle les ailes du désir.
Raymond Alcovère,extrait de "L'aube a un goût de cerise", N&B éditions, 2010
Peinture de François Plazy
23:49 Publié dans L'Aube a un goût de cerise | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : françois plazy
Commentaires
jolie poésie tant dans l'écriture que dans le pictural.Cela m'a fait penser aux encres de Gao Xingjian, tu connais n'est ce pas ?
belle semaine, à bien vite !
Écrit par : Hélène | mardi, 24 juin 2014
Oui, c'est bien dans cet esprit, à bientôt !
Écrit par : Ray | mercredi, 25 juin 2014
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