samedi, 31 mars 2007
Vivre chaque jour comme si c’était le dernier...
L’aliscafo bondit sur les flots, vie lumineuse des vagues, envol aérien du bateau cisaillant les reflets de la lune, espadon endiablé, dévorant l’écume. Fraîcheur qui vient du large, nuit peuplée, balises allumées, sémaphores. Au loin la baie ouvre son éventail de feu dominé par le Vésuve et sa corolle de nuages, ange tutélaire. Vivre chaque jour comme si c’était le dernier...
Raymond Alcovère, extrait de "Fugue baroque", éditions n & b, 1998
00:05 Publié dans Fugue baroque | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : littérature, art, peinture, Fugue baroque, Raymond Alcovère
Commentaires
... ou le premier.
Écrit par : fuligineuse | samedi, 31 mars 2007
Et les derniers seront les premiers, c'est bien connu ! Bon Week-end !
Écrit par : Ray | samedi, 31 mars 2007
Je le pense chaque matin en mettant le pied dans la nouvelle journée et puis… j'oublie.
Écrit par : La Fanchon | samedi, 31 mars 2007
Cent an de bonheur, c'est bien, dix ans de bonheur, c'est bien, un an de bonheur, c'est bien, une journée de bonheur, c'est bien, l'important c'est de les vivre pleinement.
Écrit par : ariaga | samedi, 31 mars 2007
La proposition de Monsieur N. celle de l'éternel retour est quand même la plus intéressante sur ce point non ?
Écrit par : Ray | lundi, 02 avril 2007
"Fraîcheur qui vient du large, nuit peuplée, balises allumées, sémaphores... "
Et la ferveur du mouvement-voyage...
A bientôt
Écrit par : Mireille Disdero | lundi, 02 avril 2007
Oui "C'est la pluie qui écrit son roman fleuve... "
Écrit par : Ray | lundi, 02 avril 2007
D'accord pour Nietzsche, c'est ma vision des choses, je voulais juste faire de l'humour, raté ! Cela ne doit pas être mon style mais je m'exerce. Amicalement.
Écrit par : ariaga | lundi, 02 avril 2007
N. n'est pas incompatible avec l'humour, heureusement !
Écrit par : Ray | lundi, 02 avril 2007
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