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jeudi, 30 mars 2006

Le roman « pour adolescents », une création hybride.

Une contribution de Blandine Longre, à lire ici

15:11 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

L’article est intéressant et pertinent. Toutefois, j’émets quelques réserves sur les propos de Blandine Langres avec qui je partage pourtant ce texte.

La litté jeunesse est devenue un vrai marché, certes, et tant mieux car c’est le signe que les lecteurs sont présents. Il faut tout de même admettre que si les éditeurs – qui ne sont pas tous des benêts – ont cru utile d’apposer des étiquettes précisant les tranches d’âge, c’est peut-être parce qu’avec la déferlante de livres qui inondent le marché, les enfants ont bien du mal à choisir. Ces tranches d’âge sont bien évidemment arbitraires, subjectives, simplement indicatives, et elles apportent une aide précieuse : 1. aux libraires et bibliothécaires qui conseillent, 2. aux parents démunis qui achètent, 3. aux enfants curieux de découvrir qui lisent. Bien sûr il y a des dérapages et alors ?

Un autre point : je suis la première à défendre la qualité d’une écriture, la force littéraire d’un ouvrage, quelque soit le public à qui il est destiné. Mais cessons de faire de l’impérialisme à tout prix. Cessons d’intellectualiser à outrance la lecture, on va la faire mourir à fonctionner ainsi. Être vigilant, oui si on en est capable, et accordons aussi une part de fantaisie au lecteur, libre de choisir, au hasard, de sauter des tranches d’âge selon ses envies et son niveau de lecture, de compréhension ; il a aussi le droit de se planter ou peut-être de tomber sur sa perle rare dont personne ne parlera ou qu'il ne partagera pas. J’ai des souvenirs émus de livres « volés » au regard de mes parents quand j’étais enfant. Je laisse mes enfants choisir ce qui les attire, ne discute que très rarement leurs choix même si je ne les partage pas. J’essaie de les guider, c'est tout ce que je prétends faire. On lit parfois les mêmes livres, adultes et jeunesse confondus, que l'un ou l'autre a aimé et qu'il souhaite partager. Oui les adultes lisent des livres d’enfants. Oui les grands enfants lisent des livres d’adulte. Les clivages sauteront quand on comprendra que les lecteurs ne sont pas tous des moutons. Quand on cessera de donner trop d'importance aux conseillers en tout genre, critiques littéraires compris (je sais de quoi je parle). Les éditeurs, les critiques, les professionnels du livre sont là pour donner un simple avis, un humble conseil. Mais chacun est surtout là pour l'entendre ou pas.

Écrit par : Calou | jeudi, 30 mars 2006

Errata: Blandine Longre, sorry...

Écrit par : Calou | jeudi, 30 mars 2006

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