dimanche, 11 décembre 2005
La zone de recul
 Je me rassasiais de misérables et je m’emboîtais le pas. Quand la cage sortait de l’oiseau, j’arrivais à ma rencontre. Quand la niche mangeait le chien, je confondais corps et biens. Mais, au grand jour, je reprenais mes distances et me précédais normalement.
Je me rassasiais de misérables et je m’emboîtais le pas. Quand la cage sortait de l’oiseau, j’arrivais à ma rencontre. Quand la niche mangeait le chien, je confondais corps et biens. Mais, au grand jour, je reprenais mes distances et me précédais normalement.
Paul Colinet (1898-1957) Extrait de « Œuvres 1 », s.l., Éditions Lebeer Hossmann, 1980, 43-44.
Magritte
16:26 Publié dans Les oubliés | Lien permanent | Commentaires (0)

















 
 

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