samedi, 10 décembre 2005
Le soldat
Le soldat est triste jusqu’à son dernier bouton, dans son costume spécial pour le maniement des armes à feu. Le soldat, légèrement frappé d’ataxie, parvient à grand’ peine à s’asseoir sur un mamelon isolé. Il soupire. Il verse une larme, venue du fond du cœur, dans le canon de son fusil.
Paul Colinet (1898-1957)
Extrait de « Œuvres 1 », s.l., Éditions Lebeer Hossmann, 1980, 136-137.
Asger John, Le soldat et son passe
20:20 Publié dans Les oubliés | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.