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jeudi, 01 décembre 2005

Vivante

Vivante, dans le reflet

Des murs

Aux ébréchures comme

Un œil au beur noir

Des plaques de plâtre

Encore teintées de jaune

S’effritent sur le bord

De l’immeuble bancal

Où dorment des chats

À même le sol

Froid

À la lumière

Des vitrines

Dans laquelle les passants

Jettent leur ombre

Comme poignée de charbon

Crépitements

La braise rougeoie

Etincelles de feu

Odeur de roussi

Du pelage noir

 

Valérie Canat de Chizy

16:51 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

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