vendredi, 21 octobre 2005
Friterie-bar Brunetti, un extrait...
Extrait de Friterie-bar Brunetti, de Pierre Autin-Grenier, Gallimard, collection l'Arpenteur, en vente partout...
(Photo de l'auteur)
Je sais des cocottes, voyez-vous, autrement moins classe que notre madame Loulou ; saintes nitouches des baldaquins, toutes en chichis, contorsions et simagrées, et bigrement donneuses de leçons avec ça!, mais qui, c’est tout vu!, ne lui arriveront jamais à la cheville pour autant. Tapinant à mi-temps dans l’orthophonie, la dentisterie, pharmacie ou assimilé ça s’en va lever le petit doigt les samedis après-midi dans des salons de thé en équivoque compagnie, ça pousse des oh! et des ah! de bécasses effarouchées aux tarasconnades d’une bande de beaufs buveurs d’eau et ça croit faire des cérémonies en singeant la haute quand ça patauge dans le pur kitsch simili petit-bourgeois.
16:51 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
On l'aimait bien pourtang à "la Bastiille"
Écrit par : gavroche | vendredi, 21 octobre 2005
Cet enfant en photo n'a pas peur d'attraper la grippe aviaire à fréquenter si étroitement les pigeons ?
Écrit par : caroline | samedi, 29 octobre 2005
pigeons-poulets, Caroline-coquine...
eh Gavroche, touche pas à madame Loulou :-)
Écrit par : Calou | samedi, 29 octobre 2005
À l'âge de cet enfant, madame, on mangeait bon et pas de volatile d'Intermarché; seulement du Bresse, pattes bleues, et du meilleur !
Écrit par : P.A.G de Chez Bocuse | samedi, 29 octobre 2005
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