samedi, 01 octobre 2005
Dans les autres mondes
Tout est venu de ce jour de mai : le ciel était lisse comme une pierre de lavoir ; le mistral y écrasait du bleu à pleine main ; le soleil giclait de tous les côtés ; les choses n’avaient plus d’ombre, le mystère était là, contre la peau ; ce vent de perdition arrachait les mots aux lèvres et les emportait dans les autres mondes
Jean Giono, Le serpent d'étoiles
14:25 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0)
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