vendredi, 01 juillet 2005
Les cerises à l’eau de vie
Voici la recette des cerises à l’eau de vie de Pierre Dac (1893 - 1975)
Voici l'époque où les cerises vont se trouver en abondance sur nos marchés; profitons de leur prix abordable pour préparer de délicieuses cerises à l'eau-de-vie. Pour cette préparation, employez de préférence la cerise anglaise, la Montmorency, la griotte d'Etampes ou la tardive de Saint-Quentin. Enlevez les queues, dénoyautez. Prendre un litre de bonne eau-de-vie à 45° et procédez de la façon suivante : absorber une dizaine de cerises d'un seul coup, boire immédiatement la valeur d'un verre à bordeaux d'eau-de-vie et continuer ainsi jusqu'à épuisement des cerises et de l'eau-de-vie. Cette méthode, qui laisse à la cerise toute sa saveur, évite l'emploi toujours fastidieux des pèse-sirop et des bocaux de verre.
14:00 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (9)
Commentaires
Comment voulez-vous que ce blog n'attire pas les sacs à vin et autres outres à bière quand on lit les extraits littéraires postés par le blogmaster... Non mais des fois ! C'est lui qui montre le mauvais exemple !
Écrit par : Rick Hunter - Président des saoulréalistes du Hainaut | vendredi, 01 juillet 2005
Oh la mauvaise foi, le mauvais foie, c'est la première fois de la part de Ray
Écrit par : myriade | vendredi, 01 juillet 2005
Voilà comment on est entraîné malgré soi sur le chemin de la perdition... et puis quand on s'appelle alcovere...
Écrit par : Ray | vendredi, 01 juillet 2005
Ah! merci, Ray! Certes je connaissais (il faut cependant absorber seulement 4 ou 5 cerises d'un seul coup, pas plus et, si l'on peut — ce sera selon le goût—, plutôt moins) mais quand même je suis content de constater que ce blum n'est pas totalement inutile pour l'édification des foules et ne mène pas à rien comme tant d'autres blum uniquement obsédés de "littérature" et cochonneries assimilées (note, cher Ray, que je ne dénonce ici personne!).
Bien entendu je t'attends, dès que tes occupations frivoles à la sous-préfecture t'en laissent le temps, pour déguster sous ma tonnelle la poire belle Hélène sans queue ni poire mais je ne te dis pas !
Écrit par : P.A.G | vendredi, 01 juillet 2005
oui j'avoue que les dits cerises, ça me paraissait beaucoup, un peu trop empâter la bouche peut-être, pour apprécier l'eau vivifiante ; pour le reste mes occupations en effet deviennent de plus en plus frivoles et ça me pèse d'ailleurs (on l'aura compris je traverse une dure crise existentielle) donc ton heure sera la mienne pour la tonnelle
Écrit par : Ray | samedi, 02 juillet 2005
Fantaisie d'une nuit d'avril
Antonio MAchado
Séville?... Grenade?... Nuit de clair de lune.
La rue étroite, tortueuse et mauresque,
avec de blancs murs et d'obscures fenêtres.
Volets fermés, persiennes tirées...
Le ciel était vêtu d'une gaze d'avril.
Un vin rieur m'indiqua le chemin.
J'écoute les conseils dorés du vin,
car le vin est parfois l'échelle du rêve.
Avril et la nuit et le vin rieur
chantèrent en coeur leur psaume d'amour.
[...]
Écrit par : Calou | samedi, 02 juillet 2005
"Puisque nul ici ne peut te garantir un lendemain,
Rends heureux maintenant ton cœur malade d'amour.
Au clair de lune, bois du vin, car cet astre
Nous cherchera demain
et ne nous verra plus."
Omar Khayyam, Quatrains, Ed Mille et une nuits, p. 8.
Écrit par : myriade | samedi, 02 juillet 2005
Ah, sacré Omar ! J'aime beaucoup celui-ci, assez paroxystique...
"Tant et tant j'en aurai bu, du vin ! que ce parfum de vin
Sortira de la terre quand je serai sous la terre,
Qu'en passant sur ma tombe l'ivrogne à jeun
Tombera frappé de mort par le parfum de mon vin !"
C'est dans "Rubayat", Poésie/Gallimard, p.13.
Écrit par : Rick Hunter - Président des saoulréalistes du Hainaut | samedi, 02 juillet 2005
J'en pince pour ce Omar
Écrit par : Ray | samedi, 02 juillet 2005
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