lundi, 21 février 2005
L'art
Corps aimés, retrouvés, sommeil, jouissance sans fin du sommeil - il est l’amour, mesure parfaite et réinventée – poésie, peinture, sculpture, notes étirées, soufflées, susurrées, Mozart est là, avec nous, en creux, jusqu’à la fin des temps, il a existé, c’est possible, il y aura d’autres Mozart, passant comme des météores, n’en déplaise aux censeurs, plaisir, voix mêlées, psalmodiées, venues des profondeurs… Infamie, retournements, troubles du langage, prose incandescente, plaisir encore, chaque seconde qui passe me rapproche du monde, plus je vis, plus je m’approche de la vie… Quand le monde sera réduit en un seul bois noir pour nos quatre yeux étonnés, - en une plage pour deux enfants fidèles, - en une maison musicale pour notre claire sympathie, - je vous trouverai. Diagonale vers l’infini, c’est possible, cela s’appelle l’art…
00:05 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
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