lundi, 21 février 2005
Jusqu'à l'infini
Un mobile qui est en A ne pourra jamais atteindre le point B, parce qu’il devra auparavant parcourir la moitié de la distance qui les sépare, et auparavant la moitié de la moitié et d’abord la moitié de cette moitié de cette moitié, et ainsi jusqu’à l’infini
Borges
14:37 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (16)
Commentaires
Achille ne rejoindra jamais la tortue, ne serait-ce que pour la réputation de Zénon. C'est peut-être paradoxal, mais c'est ainsi ! C'que ça peut être bête, quand même, un héros…
Écrit par : JMJ | lundi, 21 février 2005
Mais alors, comment se fait-il que tant de voitures me doublent sur l'autoroute ?
Écrit par : Dan | lundi, 21 février 2005
Parce que t'es à vélo, eh patate!
Écrit par : P.A.G | mardi, 22 février 2005
Ce que veut DIRE PAG, vélocipédiste devant l'inutile éternel (trop timide, pas croyable, sait lancer pavé, mais quant à creuser le boyau conceptuel, ça, macache) : "On ne fait pas du mouvement avec des immobilités, ni du temps avec de l'espace". Pigé ? Il a demandé à son pote Bergson, et hop, à lui la belle vie !
Écrit par : Lucien M. | mardi, 22 février 2005
ce bon vieux pag, il sait que répondre : je n'y suis pour Bergson !
Écrit par : Ray Alc | mardi, 22 février 2005
Et pourtant, Bergson, y'a l'téléphon qui son !
Écrit par : P.A.G | mardi, 22 février 2005
hmm… ça baisse…
Écrit par : M | mercredi, 23 février 2005
Je suis petit mais ne suis pas bas, disait Julien Sorel...
Écrit par : Ray | mercredi, 23 février 2005
Le jeu de l'erreur : une erreur s'est glissée dans la phrase, magnifique au demeurant, qui suit (j'en tairai l'auteur, car PAG est sourcillleux et m'intenterait un procès en divagation pour avoir, tel un vieux situ, détourné son œuvre, lui qui, d'aillleurs , ne se prive pas de faire de même, en bien pire, avec tout ce qui lui tombe sous la tong) :
"Au cours de la longue évolution de l'espèce ayant abouti à l'humain, souvent j'en suis venu à me mordre les doigts de n'avoir pas su rester, en ce qui me concerne, à scolopendre ou coccinelle, modestement m'être arrêté à margouillat paressant au soleil du côté de Bamako m'eût certainement suffi et sans doute autrement comblé que déboucher brutalement et sans préparation aucune sur la condition d'homme pour laquelle je n'ai jamais montré une très grande aptitude ni même le minimum de qualités requises, ce qui m'a longtemps laissé assez désorienté et, aujourd'hui encore, bien que cette drôle d'expérience approche pour moi le bout de l'impasse, j'en suis toujours à m'interroger sur la réelle nécessité qu'il y avait à me dresser sur mes deux pattes de derrière et aller de la sorte des années durant parmi mes congénères plutôt que demeurer tranquillement à croupetons au milieu des crapauds du bocage."
Bonne nuit, les copains, moi, avec ça, j'en ai pour une belle insomnie !
Écrit par : JJM | mercredi, 23 février 2005
Eh bien voilà , coccinelle pour coccinelle, j'en ai passé moi une belle nuit d'insomnie à relire tout pag pour la retrouver cette putain de phrase, enfin cà y est, le jour se lève à peine, c'était un beau voyage quand même... C'est là maintenant où c'est vraiment drôle, va commencer la vie des marionnettes, et j'ai pas résolu mon problème, où commence le réel ?
Écrit par : Ray | jeudi, 24 février 2005
Et là, où est-elle ?
"L'Aliscafo bondit sur les flots, vie lumineuse des vagues, envol aérien du bateau cisaillant les reflets de la lune, espadon endiablé, dévorant l'écume. Fraîcheur qui vient du grand large, nuit peuplée, balises allumées, sémaphores. Au loin la baie ouvre son éventail de feu dominé par le Vésuve et sa corolle de nuages, ange tutélaire."
Pas fastoche, hein ? Alors, les forts en gueule, vous donnez votre langue au chat ? Même Ray sait pas, c'est dire…
Écrit par : M | jeudi, 24 février 2005
Ben moi non plus, mais de toute façon je lis QUE du PAG.
C'est plus sûr!
Écrit par : JJM | jeudi, 24 février 2005
Courage pag, la France d'en bas se rebiffe, le printemps est là !
Ray
Écrit par : Ray | jeudi, 24 février 2005
Oh, moi, tu sais, à mon âge, le printemps...
Non, vraiment, ce qui me plairaît, tu vois, c'est une bonne et franche révolution.
Certes on n'en est pas là tout de suite, bon; mais à part le pape encore malade, le vote prochain pour la constituchion, quelqu'un pourrait-il me dire où en est Gueymard et son appart' ?
SOUS LE GOUDRON : LE PAVÉS !
Écrit par : P.A.G | vendredi, 25 février 2005
naturellement (il est qand même 1h30 du matin) je voulais écrire LES pavés.
Écrit par : P.A.G | vendredi, 25 février 2005
gaymarre va mal, la constitution donne des signes de faiblesse, c'est pour le moins une zone de turbulences, parfois l'histoire s'accélère...
Écrit par : Ray | vendredi, 25 février 2005
Les commentaires sont fermés.