mercredi, 02 décembre 2009
Les dix mille temps
Pour le maître parfait
Ciel et terre ne durent qu'un matin
Les dix mille temps, un seul instant.
Soleil et lune sont ses fenêtres,
Les huit déserts forment sa cour.
Ses pas ne laissent nulle trace,
Nulle part il ne demeure.
Plafond du ciel, tapis de la terre,
Il suit son bon plaisir.
Son repos : saisir la coupe.
Son mouvement : vider la cruche.
Le vin est son seul travail ;
Il ne sait rien d'autre.
Lieou Ling, 221-300
Andrea Schiavone, Jupiter séduisant Callisto
00:15 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : lieou ling, andrea schiavone
Commentaires
Ravie de revoir ce tableau !!!
Écrit par : fuligineuse | mercredi, 02 décembre 2009
Il le mérite !
Écrit par : Ray | mercredi, 02 décembre 2009
Elle est sympa cette toile, on dirait du Poussin... C'est un élève ?
Écrit par : jacki marechal | jeudi, 03 décembre 2009
Je l'avais repéré ici, chez Fuligineuse : http://2009sediments.wordpress.com/2009/11/11/trois-peintres-venitiens-et-quelques-autres/
Expo des vénitiens, un maniériste
Cette toile est vraiment étonnante !
Écrit par : Ray | jeudi, 03 décembre 2009
Les commentaires sont fermés.