mardi, 19 juillet 2022
Prémonitions...
18:46 Publié dans Grands textes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marguerite duras
mardi, 07 juin 2022
Le Bonheur
“Au fond, les gens supportent mal le bonheur. Ils le désirent, bien sûr, mais dès qu'ils l'ont, ils s'y rongent à rêver d'autre chose.”
Marguerite Duras, Le Square
17:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marguerite duras
mercredi, 09 décembre 2020
Ecrire
"Il faut être plus fort que soi pour aborder l'écriture, il faut être plus fort que ce qu'on écrit."
M. Duras, Écrire
22:47 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marguerite duras
dimanche, 29 novembre 2009
Sept choses que les lecteurs ne savaient pas
Marguerite Duras m'a adressé la parole avec sa voix cassée, pour me demander d'éteindre ma cigarette ; la fumée la gênait. C'était au Festival international du jeune cinéma à Hyères, en 1980. J'ai accédé à sa demande, bien sûr
J'ai traversé l'Angleterre en stop en une journée, comme une fusée, n'attendant pas plus de cinq minutes à chaque fois, sur la route de l'Ecosse, en août 1974
J'ai serré la main de Youri Garagine ; c'était à Port-de-Bouc, dans les Bouches du Rhône, ville communiste où ma mère était directrice d'école. Le cosmonaute avait un magnifique regard bleu et effectuait une tournée en France, dans les années soixante
J'ai assisté à la conférence de presse de Silvio Berlusconi, en 1985 à Paris, au Pavillon Gabriel, pour le lancement de la première chaîne de télévision privée non cryptée, la 5. C'est le président Mitterrand qui en avait pris l'initiative et donc introduit le Cavaliere en France. J'ai dû me pincer pour me dire que je ne rêvais pas quand je l'ai vu apparaître avec son air satisfait, béat et sûr de lui
J'ai décidé de me mettre vraiment à l'écriture, un soir d'octobre 1987, en marchant dans une banlieue de Paris, seul et triste, au bout de nulle part
Parmi les plus beaux paysages que j'ai vus, il y a ceux du sud marocain, découverts au printemps 1977, près de Ouarzazate, couleurs ocres et rouges des villages qui se fondent dans la montagne
Souvent, face à la Méditerranée, je me dis "c'est la mer d'Uysse" et cette idée me rend heureux
00:15 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gagarine, marguerite duras
vendredi, 06 juillet 2007
La transformation en spéculation boursière
Ce n'est pas le dernier numéro, non c'est celui de décembre 2006 du Magazine Littéraire que je viens de lire mais j'y ai trouvé des articles passionnants. Pour fêter ses 40 ans, la rédaction a convoqué quelques écrivains de ces années, pour leur faire parler de leurs livres. Umberto Eco notamment raconte comment il a construit "Le Nom de la rose", Duras "L'amant : "C'est quoi du Duras ?" "C'est laisser le mot venir quand il vient, à sa place de départ, ou ailleurs, quand il passe. Et vite, vite écrire, qu'on n'oublie pas comment c'est arrivé vers soi."
Très intéressant aussi, Philippe Sollers, à propos de "La Fête à Venise" sur les rapports de l'art et l'argent : "... ce qui est en train d'arriver à la peinture, sa confiscation, sa transformation en spéculation boursière. Il y a là la volonté de s'approprier un certain trésor de savoir-faire et de sensations humaines, qui désormais appartiendra aux Maîtres. On cache l'expérience physique qui est derrière les tableaux pour faire d'eux une monnaie qui devient une bourse parallèle sur laquelle il y a spéculation. Le sens est retiré ; la mémoire de l'oeuvre est retirée."
01:44 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Le Magazine littéraire, Philippe Sollers, Umberto Eco, Marguerite Duras