samedi, 30 octobre 2021
Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites
Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. Phrase d’Evelyn Beatrice Hall, dans Les Amis de Voltaire (1906). Evelyn Hall est la véritable autrice de cette phrase faussement attribuée à Voltaire.
10:08 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : evelyn beatrice hall, voltaire
vendredi, 29 octobre 2021
Pietro Antonio Rotari
Jeune femme avec un livre
15:58 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pietro antonio rotari
Les passions
Les passions sont les voyages du cœur.
Paul Morand / L’homme pressé
Photo : Eva Struss
10:53 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paul morand, eva strus
lundi, 25 octobre 2021
Essayons quand même !
19:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 24 octobre 2021
Joan Brull
19:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : joan brull
samedi, 23 octobre 2021
Rhapsodie
En attendant je fondais mes rêves dans le bleu délavé du ciel, l’amas désordonné des nuages et ce bateau qui filait sur la mer au milieu de tous ces cataclysmes. La pluie au loin traçait un rideau épais qui s’engouffrait dans de grandes orgues joufflues gonflées de nuit. Une trépidation de lames. L’horizon enflammé de jets saccadés, monstrueux, barbaresques. Le ciel était une lutte, un amas de lances, un combat fratricide. Ainsi était le ciel. Une symphonie du nouveau monde, même si c’est vers l’ancien que je me dirigeais.
C’était terrifiant cette immensité sauvage, encore plus que la Sierra, ces vagues gigantesques dans le désordre de la nuit, ces remous effrayants, terrifiant et rassurant à la fois avec le bruit continu du bateau, les odeurs de machines, ce bloc de métal monstrueux, fumant et rugissant qui traçait son sillon imperturbable à travers les flots déchaînés. Je me prenais à rêver que mon âme était pareille, un bloc insubmersible.
C’était seulement une légère brise pour un marin mais j’assistais à un ballet de fin du monde, à une danse macabre des éléments, plaisir redoublé par le sentiment de sécurité, sur ce bâtiment qui fendait la mer sans peine, sourd aux hurlements de la tempête.
Tout ce chemin parcouru en si peu de temps. Je devais avancer, réfléchir, mais pas tout de suite. Ici et maintenant, comme au Mexique, malgré ou à cause de l’absurdité du lieu, c’était là où je devais être. Respirer plus intensément au milieu de cet océan en furie, au cœur de cette rhapsodie bleu nuit de la pluie et du vent.
Raymond Alcovère, extrait de "Le Bonheur est un drôle de serpent", roman, 2009, Lucie éditions
Nicolas de Staël, 1954
21:27 Publié dans Le Bonheur est un drôle de serpent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le bonheur est un drôle de serpent, nicolas de staël
vendredi, 22 octobre 2021
Amour...
10:14 Publié dans amour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : frida kahlo
Sabine Weiss. Paris. 1957
10:11 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sabine weiss
mardi, 19 octobre 2021
La grande poésie
La grande poésie vit dans un état de perpétuelle transformation, de perpétuelle traduction: le poème meurt quand il n'a plus d'endroit où aller.
Eliot Weinberger
Photo : Lothar Dörfer
15:10 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : eliot weinberger, lothar dörfer
Athènes sous l'orage
15:04 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : athènes
dimanche, 17 octobre 2021
"La nuit vient, noir pirate, aux cieux d'or débarquant." : Rimbaud
Photo : Edd Allen
17:45 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edd allen, rimbaud
jeudi, 14 octobre 2021
Absence d'amour
Et tout ment dans l'absence d'amour …
Georges Bataille
Photo : Alain Schaller
16:57 Publié dans amour, Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alain schaller, georges bataille
mercredi, 13 octobre 2021
Whose Name Was Writ in Water, 1975, Willem de Kooning
21:10 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : de kooning
Toujours
❝Il est fou de tomber amoureux en pensant que l'on va être sauvé par l'autre.❞
Sam Shepard
Night oak - by George Wright (1950)
21:05 Publié dans amour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sam shepard, george wright
mardi, 12 octobre 2021
L'amour
N'oublie pas ceci : c'est que souvent l'amour meurt parce qu'on ne fait pas, pour le conserver, tout ce qu'on avait fait pour l'inspirer.
Alfred de Musset
Photo : Sylvain Clapot
21:31 Publié dans amour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alfred de musset, sylvain clapot
Denise Worden
19:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : denise worden
vendredi, 08 octobre 2021
Revirginité
Tout effacer sur le tableau, du jour au lendemain, se retrouver neuf à chaque aurore, dans une revirginité perpétuelle de l'émotion - voilà, et voilà seulement ce qu'il vaut la peine d'être, ou d'avoir, pour être ou avoir ce qu'imparfaitement nous sommes.
Fernando Pessoa
Photo : Pierre Pipien
10:18 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fernando pessoa, pierre pipien
lundi, 04 octobre 2021
Ah !
03:24 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 03 octobre 2021
je travaince
« Maintenant, c’est la nuit que je travaince. De minuit à cinq heures du matin. Le mois passé, ma chambre, rue Monsieur-le-Prince, donnait sur un jardin du lycée Saint-Louis. Il y avait des arbres énormes sous ma fenêtre étroite. A trois heures du matin, la bougie pâlit ; tous les oiseaux crient à la fois dans les arbres : c’est fini. Plus de travail. Il me fallait regarder les arbres, le ciel, saisis par cette heure indicible, première du matin. Je voyais les dortoirs du lycée, absolument sourds. Et déjà le bruit saccadé, sonore, délicieux des tombereaux sur les boulevards. - je fumais ma pipe-marteau, en crachant sur les tuiles, car c’était une mansarde, ma chambre. À cinq heures, je descendais à l’achat de quelque pain ; c’est l’heure. Les ouvriers sont en marche partout. C’est l’heure de se soûler chez les marchands de vin, pour moi. Je rentrais manger, et me couchais à sept heures du matin, quand le soleil faisait sortir les cloportes de dessous les tuiles. Le premier matin en été, et les soirs de décembre, voilà ce qui m’a ravi toujours ici. »
Lettre de Rimbaud à Ernest Delahaye (juin 1872)
02:45 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rimbaud
Matin d'automne par Mue Studio
02:41 | Lien permanent | Commentaires (1)