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jeudi, 30 juin 2005

Musique : bulletin d'inscription

MUSIQUE !

EXPOSITION du 27 au 30 Octobre 2005
ESPACE JEAN TEISSIER Rue Général Berthézène VENDARGUES

BULLETIN d’INSCRIPTION


Cette exposition consiste donc à réaliser une œuvre en DUO sur le thème très large de la MUSIQUE.
Un peintre ou un photographe, un sculpteur ou un dessinateur s’associe avec
un écrivain pour créer un travail sur ce thème.
Le but est de croiser le texte et l’image à la manière de la revue L’INSTANT du MONDE.
Texte et image peuvent être mêlés sur un même support ou distincts sur deux supports.

Seuls impératifs :
- le FORMAT de 73 cm par 60 cm (30F) sachant que ces dimensions correspondent au support et que l’œuvre peut ne pas prendre tout l’espace. Il n’est pas nécessaire d’encadrer.
Cas particulier pour les sculpteurs….
- NOIR & BLANC : les réalisations doivent être en noir & blanc.
- Le texte doit être court et inédit, maximum 2000 signes espaces compris.

Contact Ecrivains : Raymond ALCOVÈRE 06 87 21 09 41 raymond.alcovere@neuf.fr
Contact Peintres & Organisation : Frédérique AZAÏS 04 67 87 54 56 / 06 87 27 62 91

Pour vous inscrire :

- vous êtes déjà en « DUO » : vous envoyez votre bulletin d’inscription commun
- vous êtes en attente « de l’autre » en ce cas, à réception de votre inscription,
nous vous mettrons en relation et le travail commun pourra commencer.
- une participation de 12€ par personne est demandée (frais imprimerie et vernissage)

DEPÔT des œuvres : Mercredi 26 Octobre de 18h à 20h
VERNISSAGE : Vendredi 28 Octobre 19h (des invitations vous seront envoyées)
RETRAIT des œuvres : Dimanche 30 Octobre 18h/19h
Le soir du vernissage les écrivains seront invités à dédicacer leurs livres.


NOM : Prénom : PEINTRE /PHOTOGRAPHE/SCULPTEUR

ADRESSE / TÉLÉPHONE / e-mail :



NOM : Prénom :
ECRIVAIN

ADRESSE / TÉLÉPHONE / e-mail :




Joindre un chèque de 12€ à l’ordre de Présence des Arts
1 enveloppe format A5 timbrée à 1,92€ + 1 enveloppe à 0,53€
1 mini CV/ bibliographie/photos de votre travail habituel

ADRESSE : Présence des Arts Place de la Mairie Maison Serre 34 740 VENDARGUES
INSCRIPTIONS OUVERTES du 1ER JUILLET au 15 SEPTEMBRE 2005.

16:48 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

Le Dao

"Il habite le sans aspect,
Il réside dans le sans lieu,
Il se meut dans le sans forme,
Il se tient en repos dans l’incorporel,
Il existe comme s’il n’était pas, vit comme s’il était mort,
Sort du sans intervalle et y pénètre.

Le Dao est si haut que rien ne lui est supérieur,
Si profond que rien ne lui est inférieur,
Il est plus plan que le niveau, plus droit que le cordeau,
Ses cercles sont plus ronds que ceux des compas,
Ses angles plus précis que ceux de l’équerre,
Il embrasse l’espace-temps si bien que rien ne lui est intérieur ni extérieur,
Il communique avec le ciel et la terre sans rencontrer d’obstacle.
Aussi celui qui fait corps avec lui n’éprouve-t-il ni peine ni joie
Ne contient ni contentement ni colère,
Il veille sans inquiétude et dort sans rêve,
Quand les êtres apparaissent il les nomme
Quand les événements se produisent il leur répond"


mercredi, 29 juin 2005

L'arrivée du californien

"Un homme venait d'être pendu, et en était mort.
- D'où arrivez-vous ? demanda Saint-Pierre à l'homme, qui se présentait aux portes du Paradis.
- De Californie, répondit le candidat.
- Entrez, mon fils, entrez ; vous apportez d'heureuses nouvelles.
Quand l'homme eut disparu à l'intérieur, Saint-Pierre sortit son petit carnet et écrivit :
16 février 1893. Les chrétiens occupent la Californie."

Ambrose Bierce, Fables suivies de Aesope revu et corrigé, Paris, Éditions Clancier-Guenaud, 1988, 64. (Traduit de l’américain par Jérôme Vérain)

(Envoyé par Eric Dejaeger, qui précise : Ambrose Bierce, bien qu'il ait disparu en 1917 alors qu'âgé de plus de 70 ans, était parti seul et à cheval à la recheche des troupes de Pancho Villa pour faire la révolution avec eux (Pancho et ses troupes) ; Bierce, un peu oublié, était le rival de Mark Twain en son temps. C'est un précurseur du conte bref. Et un cynique pas possible. Pire que Cioran)

Un peu de Woody

"Si les soucoupes proviennent d'une autre planète, pourquoi leurs pilotes n'ont-ils pas tenté d'entrer en contact avec nous au lieu de tourner en rond autour des contrées désertiques ?"
"Ce n'est pas que j'aie vraiment peur de mourir, mais je préfère ne pas être là quand ça arrivera."
"L'homme est une créature prédestinée à exister dans son époque, même si ce n'est pas là qu'on rigole le plus."
"La plupart du temps, je ne rigole pas beaucoup. Et le reste du temps je ne rigole pas du tout."
"Je ne crois pas en l'au-delà mais j'emmènerai quand même des sous-vêtements de rechange."
"Selon les astronomes modernes, l'espace est limité. Voilà une pensée très réconfortante, particulièrement pour les gens qui ne se rappellent jamais où ils ont mis les choses."
"J'aurais voulu être espion, mais il fallait avaler des microfilms et mon médecin me l'a interdit."
"Quand j'écoute trop Wagner, j'ai envie d'envahir la Pologne."
"Je suis abasourdi par le nombre de personnes qui veulent "connaître" l'univers alors qu'il est déjà suffisamment difficile de se repérer dans le quartier chinois de New York."
"Mon cerveau ? C'est mon second organe préféré."
"Ses baisers laissaient à désirer... son corps tout entier."
"L'avantage d'être intelligent, c'est qu'on peut toujours faire l'imbécile, alors que l'inverse est totalement impossible."
"J'ai des questions à toutes vos réponses."
"La première fois que j'ai vu une femme nue, j'ai cru que c'était une erreur."

12:21 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (2)

Messages personnels

"Nul ne s'égare dans le ciel de l'esprit" Wang Wei
"Les calculs de côté, l'inévitable descente du ciel, et la visite des souvenirs et la séance des rythmes occupent la demeure, la tête et le monde de l'esprit" Rimbaud
"Le corps obéit à la causalité, l'esprit saute les degrés de l'éveil" Wang Wei
"Dans la pensée toute chose devient solitaire et lente" Heidegger

mardi, 28 juin 2005

Rendant visite à un moine de la montagne et ne le trouvant pas

"Le chemin de pierre pénètre dans un val rouge
le portail en sapin est recouvert de mousse
sur les marches désertes des traces d'oiseau
personne dans la salle de méditation
je regarde par la fenêtre,
et distingue une longue brosse blanche,
accrochée au mur, couverte de poussière
je pousse un long soupir,
et avant de repartir, décide de rester ici un moment
de la montagne s'élèvent des nuages parfumés,
une pluie de fleurs tombe du ciel
j'entends maintenant la musique du ciel,
résonnent les cris des singes
j'en oublie soudain les affaires du monde,
acordé ici au paysage alentour"

Li Po

dimanche, 26 juin 2005

L'émotion du départ

"La connaissance intime du paysage dissout l'émotion du départ"

Wang Wei

samedi, 25 juin 2005

Une oeuvre ailée

On peut passer des dizaines de fois devant un tableau de Poussin et ne rien voir. A son ami Chantelou : "Les choses esquelles il y a de la perfection ne se doivent pas voir à la hâte, mais avec temps, jugement et intelligence. Il faut user des mêmes moyens à les bien juger comme à les bien faire". L’émotion tisse son œuvre. L’espace est baigné d’une douce lumière, transfiguré, présence de la volupté, mais aussi de la volonté farouche des hommes, touches graciles de vert dans le jade du ciel. Une perfection qu’on devinait confusément est là, manifeste, sur la toile. Lumière romaine, tour à tour triomphante et souple, sensualité des corps, justes, voluptueux, jamais idéalisés, tout précise l’harmonie, la souplesse, l’éternel retour...
Cette œuvre : Le temps calme. Le bleu de l’eau et des météores se contemplent, enserrent le paysage, un rêve entre les deux, lui aussi dédoublé par son reflet. Sinon presque rien, des animaux paisibles, la montagne se fond dans l’architecture des nuages, les feuilles de l’arbre sur la droite s’effilochent irréelles, ténues, graciles, les nuages s’envolent vers le haut du ciel, la sensation de calme est rassemblée, ramenée partout, innervée.
Un homme au premier plan s’appuie sur une canne, près de lui un chien mais leur regard flotte indifférent à cette beauté, ils en sont tellement pénétrés qu’ils n’ont pas besoin de la regarder. Le mouvement de leur corps est le lever de rideau de la scène. D’autres personnages, minuscules, des cavaliers, l’un d’entre eux lance sa monture à toute vitesse, il va quitter le tableau, il n’a pas place ici, son départ imminent le montre, la tranquillité va reprendre sa place.
Partout dans l’œuvre de Poussin, ces nuances de teintes qui sculptent le paysage, répandues sur les contours, cieux déchirés, adamantins, douceur infinie des regards, apaisante. Souvent, les personnages sont pris de frénésie, c’est l’orage, le grand vent de l’Histoire, la Bible, rien n’échappe à ce déferlement. Toujours les météores, les nuées décrivent l’action, les sentiments, la palette est infinie. Son but, la délectation, la sensualité pure, l’arrondi des corps, cette chair que l’on respire. Plus on regarde un tableau de Poussin, plus on y décèle d’harmonie, plus la vue s’éclaire, prend de l’expansion, devient assurée. La fièvre subtile qui se dégage de la composition gagne le spectateur.
Ainsi dans le Paysage avec les funérailles de Phocion, la lumière du soir est posée subreptice, dans une fureur printanière, multitude des plans entrelacés. Un arbre torturé berce sa palme avec indolence. A un moment il y a résonance entre la composition, le motif, les émotions décrites. Des tableaux comme des opéras. Une œuvre ailée.

(Extrait de "Le sourire de Cézanne", roman)

23:30 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (5)

Faire oublier l’histoire dans la culture

« L’art est une vaste histoire de chaque instant. La prétendue histoire de l’art est faite, le plus souvent, pour oblitérer cette science possible des moments. Elle parle du spectateur, pas du créateur, elle travaille à la mise en spectacle de l’acte, à sa consommation passive. Elle évacue l’histoire hors de l’art, elle fait de celui-ci une activité prévisible rejoignant sans fin le ciel des idées, c’est-à-dire sa mise à prix. Picasso a une conscience aiguë et dramatique de l’irréversibilité du temps. Or « la classe des possesseurs de l’économie, qui ne peut pas rompre avec l’histoire économique, doit aussi refouler comme une menace immédiate tout autre emploi irréversible du temps » (Debord). Il en résulte que « le spectacle a la fonction de faire oublier l’histoire dans la culture » (id). Le spectacle procédera donc par rituels de commémoration, sur fond de programmation amnésique.»

Extrait de Picasso le héros, dans L’éloge de l’infini (Philippe Sollers)

11:11 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 24 juin 2005

Je suis peintre

"La couleur me possède. Je n'ai plus besoin de la rechercher. Voici ce que signifie ce moment heureux : moi et la couleur nous ne formons plus qu'un. Je suis peintre."
Paul Klee, Journal

10:10 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (1)

mercredi, 22 juin 2005

"L'ermite parle" et "mes roses"

"L'ermite parle
L'art de fréquenter les hommes repose essentiellement sur l'habitude (qui suppose un long excercice) d'accepter, d'absorber un repas dont la préparation n'inspire pas confiance. En admettant que l'on vienne à table avec une faim d'ogre, tout ira facilement ("la plus mauvaise compagnie te permet de sentir-comme dit Méphistophélès) ; mais on ne l'a pas, cette faim d'ogre, lorsqu'on en a besoin ! Hélas ! combien les autres sont difficiles à digérer. Premier principe : prendre son courage à deux mains, comme quand il vous arrive un malheur, y aller hardiment, être plein d'admiration pour soi-même, serrer sa répugnance entre les dents, avaler son dégoût. Deuxième principe : rendre l'autre "meilleur", par exemple par une louange, pour qu'il se mette à suer de bonheur sur lui-même ; ou bien prendre par un bout ses qualités bonnes et "intéressantes" et tirer jusqu'à ce que l'on ait fait sortir toute la vertu et que l'on puisse draper l'autre dans ses plis. Troisième principe : l'autohypnotisation. Fixer l'objet de ses relations comme un bouton de verre jusqu'à ce que, cessant d'éprouver du plaisir ou du déplaisir, l'on s'endorme imperceptiblement, que l'on se raidisse, que l'on finisse par avoir du maintien : un moyen domestique emprunté au mariage et à l'amitié, abondamment expérimenté et vanté comme indispensable, mais non encore formulé scientifiquement, Son nom populaire est -patience.

Mes roses
Oui ! mon bonheur - veut rendre heureux !
Tout bonheur veut rendre heureux !
Voulez-vous cueillir mes roses ?

Il faut vous baisser, vous cacher,
Parmi les ronces, les rochers,
Souvent vous lécher les doigts !

Car mon bonheur est moqueur !
Car mon bonheur est perfide ! -
Voulez-vous cueillir mes roses ?"

Nietzsche, le gai savoir

Le solitaire

Je déteste autant de suivre que de conduire.
Obéir ? Non ! Et gouverner jamais !
Celui qui n'est pas terrible pour lui, n'inspire la terreur à personne
Et seul celui qui inspire la terreur peut conduire les autres.
Je déteste déjà me conduire moi-même !
J'aime, comme les animaux des forêts et des mers,
A me perdre pour un bon moment,
A m'accroupir, rêveur, dans des déserts charmants,
A me rappeler enfin moi-même, de loin,
Et à me séduire moi-même


Nietzsche, Le gai savoir

mardi, 21 juin 2005

En se séparant d'un voyageur

"Je descendis de cheval ; je lui offris le vin de l'adieu,
Et je lui demandai quel était le but de son voyage.
Il me répondit : Je n'ai pas réussi dans les affaires du monde ;
Je m'en retourne aux monts Nanshan pour y chercher le repos.

Vous n'aurez plus désormais à m'interroger sur de nouveaux voyages,
Car la nature est immuable, et les nuages blancs sont éternels."

Wang Wei

Merde !

"Fin janvier 1872. Dans l'entresol d'une brasserie du quartier Saint-Sulpice, les Vilains Bonhommes récitent des sonnets académiques ; Rimbaud, du fond de la salle, ponctue chaque vers d'un Merde retentissant."
Alain Borer, Rimbaud l'heure de la fuite.

lundi, 20 juin 2005

Gigantesque supercherie

La mascarade continue et s'amplifie ! l'échec du sommet de Bruxelles est à demi-mot ou ouvertement imputé aux nonistes. J'ai même entendu ce matin sur France-info que les Juncker et autres Chirac défendaient une Europe sociale et politique, Blair au contraire une Europe libérale, on nous prend vraiment pour des CONs !

09:28 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)

Les inédits de Brautigan - 6

FRAGMENT

I am looking
at wooden crosses
so old
that nothing
is written
on them anymore,
there are
huge stacks
of crosses
here,
there are
crosses leaning
against
fine marble
tombs,
there are
crosses thrown
into the
trees,
there are
a dozen crosses
sticking on
the same
grave.

FRAGMENT

Je regarde
des croix en bois
si vieilles
que plus rien
n'est écrit
sur elles,
1l y a
d'énormes tas
de croix
ici,
il y a
des croix appuyées
contre
des tombes
de marbre fin,
il y a
des croix jetées
dans les
arbres,
il y a
une douzaine de croix
fichées dans
la même
tombe.

HERMAN MELVILLE IN DREAMS,
MOBY DICK IN REALITY

In reality Moby Dick
was a Christ-like goldfish
that swam through the aquarium
saving the souls of snails,

and Captain Ahab
was a religious Siamese cat
that helped old ladies
start their automobiles.

HERMAN MELVILLE EN RÊVE,
MOBY DICK EN RÉALITÉ

En réalité Moby Dick
Etait un poisson rouge semblable au Christ
qui nageait. dans tout l’aquarium
en sauvant les âmes d’escargots,

et 1e capitaine Achab
était un chat siamois dévot
qui aidait les vieilles dames
à faire démarrer leurs voitures.


Traduction de Eric Dejaeger

dimanche, 19 juin 2005

Appel du 19 juin

On ne peut que constater un décalage croissant entre la réalité, la réalité vécue et le discours de nos gouvernants. Les systèmes dans lequel ils sont pris les rendent incapables de comprendre ce qui se passe, et du coup d'y répondre par des moyens appropriés. La machine s'emballe, et la remise à plat nécessaire est en train de se faire, nolens volens. Toutes ces balivernes de cent jours ou de cri de la gargouille n'y feront rien, un mouvement est en train de naître et s'amplifier. A chacun là où il est d'en prendre conscience, de continuer le débat et d'agir. La difficulté est dans l'action. La prise de conscience, même si elle est en cours, a eu lieu. Nous sommes nombreux maintenant à avoir analysé, disséqué les blocages, empêchements, compromissions et autres trafics qui plombent la réalité, empêchent les énergies de s'exprimer, de se manifester. Il est nécessaire maintenant de passer à un stade plus actif, de s'impliquer, aller sur le terrain, développer des initiatives - même si ce sont des micro-initiatives -, de chercher des solutions, concrètes, effectives. Le danger environnemental qui pèse sur la planète, sa survie en tant que telle sont aujourd'hui à l'ordre du jour. C’est aussi ce danger dont il faut prendre conscience. Il demande des réponses adaptées à cette urgence : cela implique notamment de taire certaines inhibitions, frilosités et éventuelles luttes internes qui ne manqueront pas de se manifester. Sans esprit d’ouverture à l’autre rien ne sera possible. C'est maintenant ou jamais. La solution viendra des prises de conscience, de la volonté d’agir de chacun, là où il se trouve, avec les moyens dont il dispose, dans un esprit de tolérance, d’écoute, mais aussi de fermeté. Chaque geste, chaque idée, chaque désir comptent. A nous de les démultiplier, les nourrir, les aider à grandir, les confronter, les faire connaître. Ce seront autant de leviers pour l’action. Tant qu’il en est encore temps.

15:07 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2)

Les inédits de Brautigan - 5

NIGHT

I went to the castle to see the queen.
She was in the garden burning flowers.
"I see you are here on time as always,"
she said, striking a match to an orchid.

The petal caught on fire and burned
like the clothes of an angel.
I took out a knife and cut off my finger.
The queen put it in her pocket.
"These flowers,” she said smiling,
"don.t they burn with a beautiful light? "

NUIT

Je me rendis au château pour voir la reine.
Elle était au jardin à brûler des fleurs.
"Je vois que vous êtes à l'heure comme toujours,"
dit-elle, craquant une allumette vers une orchidée.

Le pétale s'enflamma et brûla
comme les vêtements d'un ange.
Je sortis un couteau et me coupai un doigt.
La reine le mit dans sa poche.
"Ces fleurs," dit-elle en souriant,
"ne brûlent-elles pas avec une belle lumière ? "


Traduction de Eric Dejaeger

vendredi, 17 juin 2005

Cosmique

D'après les informations dont je dispose, de grands bouleversements (dont certains ont d'ailleurs commencé à se manifester) sont à prévoir pendant les années à venir. L'univers va boycotter tous ceux qui ont des idées préconçues et s'ouvrir à la nouveauté, au changement. Toutes les idées, excepté celles qui reposent sur des préjugés, auront une chance de se manifester.

12:07 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (9)

Participations recherchées - précisions

Une précision pour cette info : pour les questions techniques sur la peinture, le format, les matériaux pour l'expo, le mail de Frédérique Azaïs est interrompu pendant une dizaine de jours. Les téléphones fonctionnent, sinon vous pouvez aussi m'envoyer un mail, je transmettrai.
Pour répondre à quelques questions posées, le matériau utilisé est totalement libre, papier, bois, toile, etc. , il peut y avoir plusieurs oeuvres graphiques dans le panneau (chacun est libre de l'utiliser comme il veut, sachant que la contrainte du format 20 F (73/60) est maintenue pour des raisons d'harmonie globale de l'expo), enfin la participation aux frais d'imprimerie & vernissage sera de 20 euros.

Expo texte-image : participations recherchées
Musique ! participations recherchées ;
Écrivains, artistes plasticiens, photographes,
Pour une exposition du 27 au 30 octobre 2005 à Vendargues (34) ;
Croiser le texte et l’image sur le thème de la musique.
Une douzaine de panneaux (texte-image) sur le thème de la musique pour croiser le texte et l’image à la manière de la Revue L’INSTANT du MONDE.
Un catalogue de l’exposition sera réalisé et diffusé.
Les œuvres seront présentées en regard sur des doubles panneaux. Le texte d’un côté l’image de l’autre, mais le texte peut être aussi incorporé à l’image, il peut y avoir un seul panneau pour la création commune.
L’une ou l’autre œuvre (texte ou image) peut être indifféremment à l’origine du projet, peu importe. Plus il y a travail commun, échange entre le peintre (ou photographe) et l’écrivain, plus on est « dans l’esprit ».
Pour que le texte soit facilement lisible par le public, on demande aux écrivains un texte court et inédit, maximum 2 000 signes, espaces compris (1 feuillet =1 500 signes).
L’exposition ensuite sera itinérante. (si le budget le permet)
 Les œuvres seront en Noir et Blanc et FORMAT 20F (73/60)
 Les artistes devront être disponibles pour le vernissage (probablement le 28 Octobre)
 Les écrivains pourront dédicacer leurs livres à l’occasion de l’exposition.
 Participation aux frais d'imprimerie & vernissage

Contacts et pour toute information :
Ecrivains : Raymond Alcovère : raymond.alcovere@neuf.fr
06 87 21 09 41
Plasticiens et photographes et organisation : Frédérique Azaïs
frederique.azais@wanadoo.fr ou presencedesarts34@wanadoo.fr
04 67 87 54 56 / 06 87 27 62 91

11:59 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)