dimanche, 05 janvier 2025
La mer frissonne, donne des baisers au vent, au ciel
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Là, mon cicérone m’abandonne. J’ai envie de rire, lui dit qu’il peut bien partir. Il trouvera d’autres touristes à ramener ou peut-être vit-il là, ou n’est-il qu’un gnome, ou le diable, peu importe !
Enfin seul, je laisse mes yeux respirer, se brûler aux lumières de la ville, du port, des îles. J’aimerais que tout s’arrête, mon bonheur est parfait, c’est l’instant où tout se concentre, juste avant le Big Bang. La mer frissonne, donne des baisers au vent, au ciel, une langue de feu lèche l’horizon.
Raymond Alcovère, Extrait de Fugue baroque, roman, N&B éditions, prix 98 de la ville de Balma
16:41 Publié dans Fugue baroque | Lien permanent | Commentaires (0)
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